Blogger Template by Blogcrowds

Tag volé sans honte à Geneviève Lefebvre, qui écrit si bien ses Chroniques Blondes ce qui me permet de vous donner de mes nouvelles ni vu ni connu.

Un plaisir des yeux ?

Des photos noir et blanc, anciennes, récentes, artistiques, floues, numériques, ratées. Je kiffe à mort les photos noir et blanc, la couleur n'apporte jamais autant de grains, d'effets, de profondeur, de textures. Forever black and white.
 
Un plaisir que l’on partage ?

Un baiser à défaut de baiser. À son amoureux bien entendu. Mais aussi à ses amis, ses parents, un enfant. Un baiser donné comme si on prêtait son cœur une demi-seconde ou pour la vie. Sentir sous ses lèvres le bonheur que l'on donne et la réception instantanée de ce dernier.

 
Un plaisir d’enfance ?

Sortir de la mer, toute collante de sel, les lèvres bleues, et m'allonger sur le dos de mon père, tout chaud. L'entendre râler alors qu'il se laisse faire quand même parce que c'est le plus fort et que lui, ce n'est pas une poule mouillée. Rester là, comme ça, le temps de sécher, en lui triturant la joue et en lui disant des bêtises secrètes à l'oreille. 
 
Un plaisir odorant ?

Le cuir. neuf. 
Pourquoi ça n'existe pas des draps en cuir ?
 
Un plaisir égoïste ?

Aller au cinéma, toute seule, et m'installer au milieu du milieu. Et je me fous d'être proche d'autres personnes dans une salle vide alors qu'il conviendrait de mettre de la distance. C'est là que je veux être, c'est là que je serai.


Un plaisir de l’oreille ?

Un chuchotement, tout proche tout proche. 
 
Un plaisir charnel ?

Les mains d'un homme sur ma nuque. Qu'il en fasse ce qu'il veut.

 
Un plaisir inconnu ?

L'avenir.

 
Un plaisir du goût ?

Des michokos. Trop facile.
Des lèvres. Trop nostalgique.
Des framboises chaudes de soleil. Trop rares.
Du sirop d'érable dans mon yaourt nature du soir. Trop quotidien.
Du rhum vieux agricole. Parfait.


Un plaisir anachronique ?

Habiller une barbie et la coiffer si je tombe sur l'une d'elle.
 
Un plaisir qui ne coûte rien ?

Rire de soi. Des autres aussi.

Un plaisir honteux ?

Me trouver grande à côté de plus petit que moi. C'est tellement rare.


Un plaisir hors de prix ?

Un tour du monde de plusieurs années sans jamais prendre l'avion.


Un plaisir défendu ?

Embrasser qui on veut n'importe quand. Avec la langue.


Un plaisir surestimé ?

Avoir un cellulaire/portable, être joignable de partout, tout le temps. 
J'ai vécu avec presque 10 ans. Je vis sans depuis 5 ans. Il ne me manque pas le moins du monde.  


Un plaisir à venir ?

M'émerveiller, découvrir, sentir, retrouver, goûter, être déstabilisée. En fait, inscrire dans ma mémoire un formidable souvenir de voyage.


 

Cinq




Aujourd'hui, je me souviens.
Je me souviens qu'il y a cinq ans exactement, je me réveillais très tôt auprès de l'Ancien, quittant la maison familiale avec une maman qui pleurait le Gange, et une petite soeur qui se retenait tant bien que mal.
J'étais un peu nerveuse, mais surtout très excitée. J'allais changer de vie. Pour sûr. Je quittais les montagnes, et les regardais se réveiller comme jamais ce matin là.
Ma soeur nous conduisait à l'aéroport, à plusieurs centaines de kilomètres de mon trou.
Nous faisions comme si je partais en voyage, jamais comme si ça allait durer. D'ailleurs, à ce moment là, je ne pensais pas que ça allait durer. En tout cas, pas là-bas.
Une fois mes deux valises contenant l'essentiel de ma vie enregistrées, nous nous sommes laissées aller aux larmes, en essayant de rire en même temps, parce que c'était quand même chouette la vie, parce que je ne partais pas par obligation mais par choix, pour dédramatiser, surtout.
Je me rappelle la laisser là, sous ce panneau lumineux, toute seule. Elle avait les yeux rougis et plein de larmes, mais toujours cet immense sourire qui éclairait son visage. Elle tremblait en tentant de le cacher, et respirait du mieux qu'elle pouvait.
C'était si dur.
Mais j'avais si hâte.
J'avais toujours voulu partir. Peu importe la destination, juste partir. Pas pour fuir, pour découvrir.
L'Ancien et moi avons pis le premier avion, puis le deuxième. C'est la seule et unique fois où nous avons voyagés ensemble.

Ajourd'hui, je me souviens.
Comme je vous l'ai raconté un jour, je me souviens de la petite fille que j'étais qui voyait à travers la petit écran bombé, un mur tomber, qui prenait conscience de ce qu'il se passait dans le monde. C'était il y a 20 ans. Cette petite fille jouait avec ses barbies, elle s'inventait une vie future, avec un amoureux, une maison et peut-être même un bébé, si jamais il pouvait se loger dans un ventre aussi plat.

Aujourd'hui, je me suis levée comme tous les jours : fatiguée de m'être couchée trop tard par refus de me coucher tôt. Aussi simple que ça.
La lumière d'automne est douce. Je porte le même blouson de cuir qu'il y a cinq ans. Les mêmes bottes aussi je crois.
Ma vie ne ressemble en rien à ce que j'avais imaginé d'elle à l'époque. Elle ne ressemble pas non plus à ce que j'aurais voulu il y a 10 ans. Même 20 ans.
Au fond de moi, il y a le même désir qui ne s'atteind pas, peut-être trop rêvé, avec toujours un regard vers un ventre aussi plat.
Et il y a la réalité. Une réalité pas si sombre que ça. Derrière une révolution, des larmes, des mots, il y a toujours la liberté, l'espoir, le regard sur l'avenir.
Et le nombril de ce ventre n'est pas le centre du monde. C'est juste le centre de ma vie.
Je me demande de quoi je me souviendrais dans 5 ans, et même dans 10 ou 20 ans.
Aurais-je réussi à combler le nombril, où aurais-je transposé toute son énergie sur le monde ?


Mais c'est pas vraiiii !!!
Il porte le même nom de famille que mon ex dites-donc.
Tout pareil, toutes les lettres sont à leur place, il n'en manque pas une seule à l'appel !
Si on croit aux signes, c'est plutôt mal parti cette histoire.
Un prénom ridicule, et un nom de famille que je ne veux plus entendre.
Merdeuuuh
Bon, on se reprend, il faut avouer qu'au Québec il n'y a pas grande variété de noms de famille francophones. C'est un fait. Ne pas juger, ne pas juger, ne pas juger.... faire comme s'il s'appelait Francis Ducharme, par exemple.
Donc on continue de s'écrire.
Mais là, je vous dirais franchement qu'à part son nom, j'ai d'autres doutes à son sujet.
Sur sa fiche, il disait vouloir fonder une famille. Bon, ok, je comprends qu'on puisse l'indiquer pour démontrer son sérieux et ses valeurs, même si d'après moi le fait de faire (voire même de vouloir) des enfants ne regarde pas toute la toile et encore moins tous ces inconnus en mal de femelles (et inversement).
Bref.
Là où ça se gâte, c'est lorsqu'au bout de 48 heures de contacts écrits tu sens qu'il te pose la question insinueusement. J'y réponds en contournant l'affaire (je ne dis rien en fait). 24 heures plus tard, il me pose carrément la question. Nan, j'vous jure, ça fait un choc. Et ça ne me plaît pas du tout du tout. René cherche-t-il un utérus ? René cherche-t-il une mère ?
J'ai décidé d'aller le vérifier. Il fallait que j'en aie le coeur net.
Nous avons parlé à peine un peu plus d'une heure et demie (en fait, surtout lui).
Il ne saura pas grand-chose de moi et n'en saura probablement jamais rien de plus.
Rien de rien n'est passé entre nous, aucune chimie, aucune énergie, et physiquement j'ai été très déçue.
Il reste que je pense sérieusement que c'est "un bon gars", quelqu'un de bien qui mérite quelqu'un de bien.
Mais pas moi.


Petits messages :
1) Merci anonyme. J'aime bien les anonymes, elles deviennent de grandes amies quelquefois. Néanmoins, une question : comment as-tu atterrie ici ?
2) Baboutir, j'ai fait au plus vite !
3) Miskouet, je n'arrive pas à te laisser de comm. Et non, je n'étais pas du côté de chez toi ce week-end, même si ça quelquefois on s'y croirait.

Mesdames et Mesdemoiselles,




Votre programme est malencontreusement coupé pour vous annoncer que ladite propriétaire de cette petite vie s'en va crapahuter incessamment sous peu.


Tout d'abord dans cette ville, en dehors des frontières québécoises, pour la fin de semaine à venir :





Visite de ses anciens patrons, de la fin de la bouteille de rhum 5 ans d'âge, et peut-être même du Parlement et de sa fameuse bibliothèque (si les travaux sont terminés, parce que la dernière fois, elle n'a pu y faire que ça : photographier une charmante enfant et le folklore).



* * * *



Puis d'ici environ 6/7 semaines, elle s'envolera vers un décor troublant et fascinant.










Une journée éprouvante de recherche pour trouver un prix satisfaisant pour un billet d'avion, mais elle est heureuse.
Elle va enfin voyager ailleurs qu'en Europe et en Amérique du nord, et vivre quelques jours dans cette ville découverte dans le si beau film Caramel. Elle pense revenir avec quelques dizaines de bracelets pour que ses poignets jouent de la musique à longueur de journée. Quelle sensualité !



Yallah !

Donc je ris.
Beaucoup.
Toute seule.
Je m'en jette sur le lit.
Saïmon me prend pour une folle.
Pour une fois, il n'est pas couillon, je le suis vraiment.

Parce que numéro 2676710 s'appelle...


hi hi


ha ha


Re... hi hi... né

RE-NÉ


C'est ridicule. Et pas vraiment joli. Même moche. Sauf quand on a 82 ans, je vous l'accorde.

Et surtout parce que....

Aparté 1 :
Il y a 15 ans, j'étais déjà jeune mais surtout beaucoup plus con. Avec ma bande de copains, nous avions une joke récurrente sur René le rrréné. Pour les françaises adeptes de canal + au début des 90's, rappelez-vous du "Régis est un con" des Nuls. Et bien pour moi et ma bande de copains, René était un rrrrréné. Ça veut dire à peu près la même chose en alpino-provençal.

Aparté 2 :
Il y a un mois, j'accueille à mon travail un "artiste" (je ne suis pas certaine que ça en soit vraiment un à vrai dire), d'origine vietnamienne je crois, qui, comme beaucoup d'asiatiques du sud-est, ajoutent à leur nom original un prénom occidental. Et celui-ci a choisi René. Et ce René là est rrrréné voyez-vous. Je lui ai expliqué 10 fois certaines choses, de 4 manières différentes, j'ai répété, mais monsieur cherche la broutille sans cesse, me repose toujours les mêmes questions et je dois recommencer encore et encore, bref,  il m'insupporte. Avec mon collègue de travail, on parle souvent de lui lorsqu'on a besoin de se destresser un petit coup rapidement, on l'imite et ça part toujours en fou rire.

Donc voilà, je ris de son prénom.
Et je me sens un peu ridicule. Je me dis que tout de même je ne vais pas juger une personne sur son prénom, qu'il a l'air d'un bon gars, et que je serais vraiment une demeurée de le juger là dessus.
Je lui écris donc sur son courriel perso avec mon propre courriel. Sans rire. rrrrm rrrrm. Du moins presque. 
Et il me répond.
S'affiche alors son prénom et son nom de famille à côté de son adresse courriel.

De nouveau je ris.
Et je répète inlassablement "mais c'est pas vrai... mais c'est pas vrai... c'est une blague ! Qui me fait cette blague !!! C'est pas vrai... c'est pas vraiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!!!!!!!!"


Bon les filles, j'espère que vous êtes prêtes, car je sens que je vais écrire une belle tartine (avec plein de parenthèses et d'apartés, il vous faudra être concentrées, je vous aurais prévenues).

Samedi matin, dès mon lever tardif de célibataire, je lis les commentaires de Cherrybee et de Babycaresse. Elles m'incitent à encore aller sur un site de rencontres afin de trouver l'homme idéal qui voudra bien me réchauffer le bout des doigts et les orteils. Ça fait un an et demi que je n'y ai pas mis les pieds doigts, depuis l'affaire Monsieur Brocoli, mais mon profil était toujours actif. Sans réponse, c'est sûr, je dois être sur la 349ème page, et vu que je n'y ai pas mis de photo (trop la honte que quelqu'un puisse m'y reconnaître) de moi avec décolleté plongeant et maquillée comme un camion volé je n'attire pas grand monde.

Il faut savoir que sans être contre, je ne suis pas vraiment pour les sites de rencontres. C'est d'un ennui total, les gars n'ont aucune imagination, la plupart sont extrêmement superficiels, quelquefois même en tenue d'été sur une plage cubaine montrant à quel point leur peau prend bien le soleil. Pas mon genre. J'en ai un jour donné la preuve à ma Casp. Tu t'en souviens Bella ?

Mais ce samedi, je n'avais qu'une envie : rester devant mon ordi, à boire du café et fumer des cigarettes. Il pleut, il vente, beurk beurk beurk et je veux un homme bordel de merde. Je vais donc faire toc toc au site, essaie 10 mots de passe différents pour retrouver le bon et récupérer mon profil, puis lance une recherche :
homme hétérosexuel entre 28 et 35 ans aimant le cinéma (c'est la moindre des choses).

Et je consulte, et je consulte, et je consulte....
Et je baille...
Souvent je m'arrête à la deuxième ligne pour passer directement à la fiche suivante.

Tiens, un profil intéressant ! Pas trop grand (essayez d'embrasser un gars qui fait 40 cm de plus que vous, j'ai pas que ça à faire dans ma vie que de faire le chimpazé), du même signe astrologique que moi (sans trop y croire, je dois avouer que je me suis toujours très bien entendue avec mes acolytes capricornes), aimant les arts en général, semblant sincère, avec 50% des photos de lui plutôt tout à fait mon genre aïe aïe aïe l'autre 50 % étant plutôt très ordinaire (dont une assez bof à vrai dire) et toutes sortes d'autres détails qui me touchent (dont un français impeccable) mais je vais garder deux trois trucs pour moi quand même.

Je prends note de son numéro de membre (quand je vous dis que c'est horrible les sites de rencontre, on se croirait dans une foire à bétail) et continue mes recherches. Au bout d'une bonne centaine de fiches visitées, je me rends à l'évidence : c'est vraiment trop con les sites de rencontre (c'est d'ailleurs ce qu'on se disait tout le temps avec Mister Broco avec toute la mauvaise foi du monde multiplié par deux).

Du fait d'avoir visiter quelques fiches, certains m'écrivent (il y a des membres privilèges qui payent pour savoir qui visitent leurs fiches, et ouiiiiiiii) mais je me demande vraiment si ça vaut le coup de répondre à
"salut, coment sa va... j'aimeré sa conaitre ta couleur de cheveux... écri moi si tu veut à jesuipafutfut@hotmail.com"

Je ne suis pas méchante hein, avant de le flusher, comme on dit en bon québécois, je vais quand même regarder de quoi à l'air sa fiche, et je flushe après. 


Certains m'envoient même la fonction toute faite du piton qui dit : "Veux-tu flirter ?"
Ouais, carrément, comme ça, directement. Bon, franchement, est-ce que c'est moi qui suis trop prude ou y'a-t-il vraiment des catins qui répondent : "oui, bien sûr !" 
Pourtant sur ma fiche, c'est tout joli, limite romantique et poétique (en tout cas, je n'ai jamais dit que j'aimais ça embrasser des inconnus par-ci par-là).


 
Finalement, je décide d'envoyer à mon numéro chanceux un des messages pré-écrits par le site qui dit en gros : j'ai bien aimé ta fiche, contacte-moi si le coeur t'en dit, en toute amitié. 
Le truc bâteau qui ne mène à rien quoi.


Il me répond dites-donc. Genre 1 heure plus tard. Un petit message cute, contenant son adresse courriel, et... et son prénom. Et là, et là, comment dire.... c'est la crise de rire.


Et j'arrête là finalement, je viens de changer d'idée, je vais vous le faire en plusieurs chapitres.
Je sais, je suis sadique.
Mais vous m'aimez quand même.


Hein que vous m'aimez quand même ?


et personne pour me les réchauffer.

Ça c'est vraiment un inconvéniant du célibat.

Saïmon, il veut jouer avec mes doigts, alors je ne peux même pas me servir de lui comme cache-mains.

Je veux un homme. Pas frileux. Qui me permet de passer mes mains froides sous son pull afin que je les réchauffe. 
S'il accepte, en plus, que je colle mes petits pieds frigorifés sur ses mollets chauds lorsqu'on se couche, je vous jure que je l'épouse.  

Et non, les moufles ne sont pas une option (comment je fume ?).
Les chaussettes en acrylique douce non plus (une question de classe je suppose).
L'homme à bonne température et amoureux est l'idéal (mais il est inconnu, c'est balo...) 

Arrf

Quelqu'un veut-il m'offrir une bouillotte rigolote ?





Je suis confrontée au même problème que les écrivains : la peur de la page blanche.

J'arrive ici, je me plante devant ce carré blanc, et je ne sais que vous dire. Normalement, un écrivain y dépose une histoire, un blog, lui, est fait pour partager des moments. Mais je ne sais plus que vous partager de ma vie ces temps-ci. C'est très frustrant. Je ne crois pas que vous parler de ma fin de semaine à repeindre les murs de mon appartement vous passionne. Pourtant, lorsque c'est vous qui l'écrivez, je n'ai aucun problème à le lire et ne trouve vraiment pas cela ennuyant. Ma curiosité, certainement... Comme lorsqu'on regarde de la télé-réalité...

Je ne vis rien de très passionnant ces temps-ci, rien qui soit digne de rire de moi ou d'une situation. Il n'y a rien non plus contre lequel j'ai envie de râler. La vie s'écoule paisiblement, très simplement.

J'aimerais tellement avoir de belles aventures, surtout amoureuses, à écrire. Mais non, rien de rien.

À mon retour du mariage de Casp, j'étais gonflée à bloc. Rappelez-vous de ce que je vous avais écrit, sur cette peur de la guigne. Je pourrais essayer de vous le dire, maintenant que c'est passé, ce que j'ai vécu. Rien de bien transcendant, je vous préviens de suite. J'étais juste parfaitement bien, pleine d'espoir. Je crois que les mariages, ainsi que les voyages, nous apportent une sensation unique d'apaisement. On partage, on reçoit, on vit intensément un moment, et pour mon cas, ça a fait monter en moi une énergie incroyable, un grand bonheur. Mais le quotidien est revenu... et cette énergie est redescendue tranquillement malgré le fait que je me suis remis à la boisson de soja biologique saveur vanille pleine de vitamine D.

Ça va bien, on ne va pas en faire un plat. Petit à petit, en ce moment, je m'active à régler, un par un, des détails de ma liste TO DO. Je ne m'ennuie jamais, je prends soin de moi, de Saïmon et des gens qui m'entourent du mieux que je peux, je n'ai pas de problème particulier, et Dieu merci, le blues ne fait pas partie de ma vie.

C'est juste que je ne sais plus que dire ici, mais je n'arrive absolument pas à me résigner de ne plus avoir cette fenêtre, cette page blanche sur laquelle j'écris des petits bouts de moi, aussi minuscules soient-ils.
J'espère que vous ne m'en voulez pas.

Néanmoins je cherche l'inspiration, le truc digne d'intérêt, chaque jour, je vous le promets.
Mais pour l'instant, je n'arrive qu'à gribouiller.

Ça repartira peut-être... c'est à se demander si je n'ai pas mis de l'essence au lieu du gasoil... pensez-vous que j'ai besoin d'une vidange ?






Spécial Petits Moments

- Arriver au travail, un matin sans patronne, sans client, jouer dans le hall d'entrée au football américain pendant 10 minutes en compagnie des collègues, avec un tupperware en guise de ballon, comme des enfants de 10 ans.

- Marcher un jour d'automne dans les rues paisibles du quartier en écoutant du Muse, et partir récupérer ses bottes chez le cordonnier, prêtes à commencer une nouvelle saison.

- Aller au cinéma un samedi soir, avec une copine. Y retourner le lendemain, seule, parce que c'est trop bon aussi.

- Fouiner dans une friperie et y trouver une magnifique chouette. L'installer bien en vue dans son salon en l'honneur de son amie.

- Se faire dire qu'on est belle par un étranger.

- Lire le bonheur d'une chère amie, enfin amoureuse après une longue période de célibat.

- Écouter du -M- nouveau. Se dire que ce n'est que le début, que ce sera encore meilleur après.

- Manger des tartines de nutella parce qu'il n'y a plus de bicuits.







Avez-vous remarqué que, lorsque votre esprit est focalisé sur une personne, sa présence se manifeste partout où vous allez ? Mon amie Sophie appelle ça des coïncidences et Mr. Simpless, mon ami pasteur, la grâce. Il pense que quand on aime profondément une personne ou une chose, on projette une énergie à travers le monde qui lui apporte "la fécondité".



J'ai lu ça, et je me suis dit : "C'est ça. C'est ça qu'elle m'a donné ma Casp. Elle m'a donné par sa seule présence, son soutien, ce truc qui fait qu'on ne sera jamais plus pareille. Elle a changé ma vie a tout jamais, elle a tout bouleversé depuis le moment où elle a posé ses yeux et son sourire sur moi. Elle est là, tout le temps, même ailleurs, même si elle n'a pas assez d'énergie pour elle-même. Elle m'a pris sous son aile parce que c'était facile: j'étais faible et à la bonne hauteur. Et depuis, elle ne m'a jamais lâchée pour mon plus grand plaisir. Elle m'a brassée, elle m'a serrée, elle m'a posé des questions simples où je n'avais que des réponses compliquées, quand seulement j'en avais. Comme une psy, elle m'a guidée, sans jamais me dire où je devais aller, juste comme ça, en me prenant la main.

Notre rencontre était peut-être une coïncidence virtuelle, ou un coup de grâce d'un modem, mais tout ce qui a suivi mes Chères Amies, étaient simplement les plus beaux moments d'une vie, quand on rencontre une fabuleuse amie.




Je devais te l'écrire en privé, mais j'ai voulu publier. Autant partager !


Tout le week-end...

Samedi, c'était parce que je me remettais de ma soirée d'alcoolisme sous fond sonore Beatlesien. Une demi-bouteille de rhum aura eu raison de ma sobriété.

Dimanche, c'est le voilier qui m'a emporté sur le lac immense. Encore aujourd'hui, je tanguais. Une des personnes de l'équipage me disait qu'une personne ne souffrant pas du mal de mer mettait plus de temps à s'en remettre. Certainement parce que dans le deuxième cas, elle expulse tout sur place directement dans les vagues. Moi non. Pas de nausée, juste la sensation que mon cerveau fait de la balançoire, surtout quand je ferme les yeux.




Dans ma vie personnelle, ça tangue aussi. Entre le fait d'être bien, même si moins heureuse qu'il y a deux semaines, et le fait d'être carencée affectueusement. Je crois que c'est le manque de caresse, de palper, de sentir, d'avoir chaud en peau contre peau. Saïmon comble une toute petite partie de ce manque. Il est doux, il est chaud. Disons qu'il est mon minimum vital. Sans lui, je serais certainement toute sèche.


Et les feuilles tombent. Il y en a de belles rouges par terre. Et des jaunes. Plein de jaunes. Ça s'en va. Tout s'en va vite maintenant dans le vent.

Je suis en train de penser qu'il faudrait que j'écrive à ma mère. Ça fait longtemps. Il parait que ça va vite ça aussi les mamans.

Rien À Signaler.
Rien.
J'ai beau chercher je ne vois rien à raconter de potentiellement drôle. Rien à dire non plus contre lequel je pourrais râler, parce que je suis forte là-dedans aussi.
Non, rien de rien.
À moins que ce soit du tout et n'importe quoi. De la vie en fait, une multitudes de petits évènements qui remplissent une journée.
Il y a des couchers trop tard parce que j'écris à une amie qui est si loin et avec qui j'ai l'habitude de partager beaucoup. Et puis je télécharge plein de films que je n'ai pas le temps de voir, des vidéos et des photos de vacances de mon neveu qui grandit dediou comment ça passe vite, je commence à faire un vrai ménage de mes dossiers photos sur mon ordi car il serait vraiment temps d'en imprimer et de remplir un album photo comme dans le bon vieux temps.
Il y a des levers trop tôt parce que c'est une radio qui fait le travail au lieu d'une douce lumière et d'un ronronnement. Il y a aussi un menou qui, comme ce matin, se prend de nouveau pour un chaton qu'il n'est plus, me réveillant à 6h en cherchant n'importe quel moyen pour me réveiller : il commence par déchiqueter la housse de couette avec ses petites dents, miauler à tout va, apporter un jouet pour que je le lui lance alors que je fais complètement semblant de dormir je le jure, jouer avec la boîte à mouchoirs (donc je la cache dans la commode), puis fait tomber une poupée momiji et la guillotine (je la cache et pleure sur son triste sort, puis pense à mettre sur ma liste To Do : acheter de la super glue) donc je les prends toutes et les cache dans le tiroir à bobettes, mais il ne se laisse pas faire et se dit que l'immense flacon de parfum serait bien une fois au sol lui aussi. Et c'est là que je regrette de ne pas avoir une pièce avec une porte pour l'enfermer.
Il y a des journées banales, à me prendre un fou rire en pleine conversation téléphonique parce que mes collègues de travail se moquent de moi, à organiser divers agendas d'artistes pour que le mien soit bien fait (toujours au crayon gris parce que demain tout changera de nouveau).
Il y a des amis et des envies. Des soupers improvisés, des rencontres fortuites qui s'avèrent importantes, le soleil qui brille (sauf aujourd'hui) et les feuilles qui n'en peuvent plus d'être vertes.
Il y a la vie toute simple et pas de grands questionnements.
Sauf peut-être de ce que je veux pour mes trente ans...

Voici à quoi ressemblait mon matin :





Je me dois d'apporter mes bottes chez le cordonnier afin d'être prête pour la saison.

Je me dois de sortir mes jupes d'automne et mes collants violet achetés en soldes cet été.

En parlant de violet, je me dois de trouver un ensemble bonnet, gants et écharpe tout violet.

Il faut aussi que j'apporte mon manteau et ma robe de soirée chez le nettoyeur.

Je dois faire tout ça, mais ma fin de semaine est déjà réservée pour toutes sortes d'activités du début à la fin.

Et les prochains week-ends devraient l'être tout autant : sortie voile si le beau temps persiste, peinture du salon et du couloir ainsi que diverses finitions (là je suis polie avec moi-même parce que ça n'a jamais vraiment commencé !) de décorations de mon sans homme sweet home, il me faut prévoir une promenade en campagne à admirer la plus belle saison de l'année, et le prochain festival de cinéma commence très bientôt.

Et je n'ai que moi à m'occuper. Bon, ok, Saïmon aussi.
Mais comment font les vraies mamans ? Celles qui ont un môme scotché à la jupe et au collant violet ? Qui plus est, quand elles habitent en ville comme moi, sans auto comme moi, et que le cordonnier et le nettoyeur ne se trouvent pas au coin de sa rue mais dans le quartier voisin ? Comment font-elles quand elles sont monoparentales, en plus ? Ah non, moi j'vous l'dis, je les admire les monoparentales. Elles, elles doivent vraiment avoir une vie fascinante.

Il se passe quelque chose en moi depuis une semaine.
J'ai peur d'y mettre des mots, j'ai peur de vous expliquer, j'ai peur que ça me foute la guigne.
Je n'ai pas rencontré quelqu'un, ça n'a rien à voir. C'est plus profond, c'est autre chose, et c'est tout à fait personnel. Je suis juste bien. Et je crois que ça transparait. Je le crois car des gens inconnus me le disent. Ça fait bizarre, mais je l'accepte et j'en profite, très égoïstement.
Je vous en prie, ne m'en voulez pas de ne pas pouvoir vous en dire plus.
Je vais essayer de prendre le temps de l'écrire quand même et de vous le partager au moment opportun. Pour l'instant, je le garde pour moi.

Écriture rapide.
Attention les fautes et aux passages du coq à l'âne, au cochon et aux oies.

J'ai juste besoin de venir vous donner quelques nouvelles, des vraies, des longues, avec pleins de mots et non juste un statut.

Ça va super bien. Pour moi. Pour d'autres non, et ça me fout le coeur en miettes. J'ai un couple d'amis qui est sur le point de rompre. Ça fait déjà plusieurs mois que ça sent le roussi et il semblerait que malgré les thérapies et l'amour qu'ils se portent, ils en arrivent à cette décision. C'est un couple que j'idéalisais un peu. Ce sont deux amis. J'ai vraiment mal au coeur pour eux, c'est terrible.
Et ça arrive la même semaine où je célèbre l'amour avec l'Autre couple. C'est ainsi la vie. C'est même souvent comme ça quand on pense : on nous annonce une naissance à quelques jours d'un décès, ta copine te dit qu'elle a pris 5 kilos quand l'autre a réussis à en perdre 3 (et le deux du milieu sont pour ta pomme).
J'ai acheté de nouvelles chaussures pour aller avec ma robe de femme, mais aussi des bijoux, et chose vraiment invraisemblable venant de moi : un vernis à ongles rouge. Ou violine. En fait non, c'est ni l'un ni l'autre, c'est les deux en même temps. Ça a la couleur d'une belle robe d'un bon vin. C'est classe et rock'n roll. Je crois bien que c'est tout a fait moi ça. Mes cheveux sont comme ça aussi depuis vendredi. Ça va vite revirer au roux Fifi Brindacier remarquez.
Ma poignée de porte d'entrée me reste dans les mains depuis hier soir. C'est là que je me sens un peu désespérée de ne pas vivre avec un homme (et de n'avoir presque que des femmes comme voisines). D'ailleurs les hommes en ce moment, je vous le dis pour vrai : c'est inexistant . De toute façon, je n'ai pas le temps, on verra ça quand les feuilles commenceront à tomber.
Hier, allez savoir, mais j'ai beaucoup pensé à mon neveu. Déjà un mois que je l'ai quitté, déjà un mois que je n'ai pas senti son odeur de poupon, déjà un mois que je n'ai pas entendu son rire en jouant avec lui. Il me manque, c'est sûr. Je me sens un peu comme une tatie indigne.
Je dors mal par contre ces temps-ci. Je m'endors tard parce que je veux absolument continuer dans mon bouquin defillequiparledamour, je rêve d'hommes (mais pas sexuellement parlant), du mariage, d'amis, et me réveille souvent vers 4h30/5h du matin. Rassurez-vous, je me rendors de suite. Je mets des plombes à m'extirper du lit le matin, surtout que le menou tout doux est en séance ronronnage face à moi. J'adore ce moment et ne veux jamais l'arrêter.
Dans la continuité des nouvelles futiles, je n'ai vraiment pas envie de cuisiner ces temps-ci. C'est affreux affreux affreux. J'adore manger mais en ce moment, faire des courses et me faire un bon petit plat me semble être une activité de deuxième importance. Que dis-je, quatrième voir cinquième. Le week-end est d'autant pire... Tenez, samedi et dimanche dernier, avant 18h, je n'avais eu le courage que de me faire un bagel tartiné de fromage à la crème. Heureusement que le soir c'était resto miamissime parce que franchement, ça craint.

Que vous dire de plus... Dans 2 jours, je quitte le continent pour vous savez quoi. C'est presque irréel que des fois, une mauvaise pensée me traverse la tête comme quoi je vais me casser la gueule à vélo et ne pourrais donc pas me rendre là-bas. Comme si ce n'était pas possible de vivre ça.
Putain, déjà (excusez ma grossièreté). C'est comme un rêve cette journée à venir. Je crois que je vais être comme lorsque je fume un pétard : tout sourire, sur un nuage où rien ne m'atteint, heureuse, tellement heureuse de vivre.

Je vous reviens bientôt mes Belles, avec des étoiles plein la tête et un coeur de michoko ramolli.

Portez-vous bien.

*** Edit de soirée ***

J'ai peut-être pas de chum ni de voisin mâle, mais j'ai un cousin ! C'est formidable un cousin qui sait tout faire avec ses dix doigts : ça répare la poignée de la porte d'entrée et ça me change le lustre tout moche de la cuisine pour un autre luminaire ni-rouge-ni-violine-les-deux-en-même-temps que Mister Broco m'avait donné il y a quelques mois. En plus, le cousin, il regarde tes murs et il dit : "Bon, c'est quand qu'on la fait ta peinture ?"

Bin quand tu veux cousin !!! Laisse-moi juste le temps de partir marier ma coupine, et peut-être de profiter encore un peu du beau temps sur un voilier.

Ah oui ! Parce qu'aujourd'hui, j'ai appris que l'ami de ma Boss, celui à qui j'avais prêté mon appart à Noël en échange de bons soins pour Saïmon, a un voilier. Moi qui rêve de me faire des ampoules aux doigts en tirant des cordes, cheveux aux vents et jean retroussé, j'ai sauté sur l'occasion en soumettant ma candidature pour être mousse. Il m'a appelé 2 heures plus tard pour me dire "Alors comme ça tu voudrais faire de la voile ?" Euhhhh Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Bon, Xcusez, je suis folle comme de la marde si ça se fait vers la fin septembre comme prévu.

Imaginez : C'est l'été indien, il fait 25 degrés, le ciel est bleu, il y a juste quelques nuages qui se dessinent dans le ciel, nous sommes sur un immense lac, et les arbres tout autour arborent leurs plus belles couleurs d'automne. En fin de journée, on jette l'ancre, on ouvre un rosé bien frais, on sort des olives et un paquet de Sun Chips saveur cheddar de campagne. Aaaaaahhhh... BO-NHEUR !

Et là, de suite, je vous arrête, l'ami en question a plus de 45 ans, et sa femme est enceinte. Que ce soit bien clair entre vous zé moi.

Sur ce, je m'en vais me pieuter avec mon livre defillequiparledamour.


Bon, j'm'explique :
Mon frangin m'a transféré tout plein d'émissions françaises que je ne peux voir depuis ma terre étrangère. Je me délecte de "Rendez-vous en terre inconnue" (j'ai braillé comme un veau à l'épisode de Bruno Solo en Mongolie) par exemple.

Ce soir, je me dis "Allez, il te reste un verre de rouge, faut pas gâcher... installe-toi peinarde devant ton ordi et regarde Télé Bistrot". J'me fends la poire, il y a vraiment des perles, sauf que... bin sauf qu'il y en une que je ne comprends pas...

Alors mes soeurs d'un peu de partout, je vous demande de l'aide : la madame avec le tablier vert là... mais qu'est-ce qu'elle dit ?
Comprenez-moi bien, moi aussi j'ai un accent bizarre, je suis bilingue de français, je ne me fous pas d'elle. C'est juste que là bin... j'comprends pô c'patois lô...

Merci les filles.





Chuuuuuuuut

C'est lui qui m'envoûte...





C'est celui de l'AS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

L'ektorp rouge




Il y a un peu plus d'un an, je les accompagnais chez le suédois pour acheter leur ektorp. J'étais envieuse, je voulais le même depuis longtemps.
D'abord, il est rouge, en plus en velours (comme dans mon enfance), et puis il est beau, classiquement beau.

Le hasard fait qu'aujourd'hui il est chez moi. Saïmon aime s'y allonger sur l'accoudoir avec ses grosses mitaines. Je trouve qu'il lui va très bien.

Cet ektorp est un gros souvenir, il détient plusieurs secrets, plusieurs câlins, plusieurs rires. Il est un immense bonheur. Merci !

L'histoire du trench blanc




J'ai acheté ce trench blanc chez Bibiboutique, un endroit pas comme les autres. Dans ce lieu hors du commun vit une jolie jeune femme, Bibi, avec sa petite fille très vive et vraiment vraiment chouette. Ce qui est bien chez Bibiboutique, c'est qu'on peut apporter notre vin, du chocolat, du fromage, bref, plein de choses qui rendent les femmes heureuses et qui se mangent avec les doigts sans avoir besoin de faire la vaisselle. Bibi est aussi une de mes collègues de travail, du moins presque... on ne travaille pas dans la même entreprise, mais on se parle assez régulièrement au téléphone, on se rend des services mutuels, on jase de nos vacances et on se donne en secret des passes pour des avant-premières de films. Bref, Bibi, c'est ma copine. C'est aussi une fille dont j'ai toujours admiré la classe, le goût des belles choses, elle est jolie et naturelle, drôle et intelligente, encore une de ces filles formidables désespérément seule parce que "trop bien".

Un jour Bibi m'invite à la session printanière de sa Bibiboutique. Parce que Bibi a un défaut : elle aime vraiment beaucoup beaucoup les vêtements, les tissus, les matières. Et en plus, elle aime acheter. Mais Bibi, elle n'a pas trop d'argent. Alors elle court les friperies, et passe des heures à chercher les beaux morceaux au milieu de toutes ces vieilleries et autres déguisements à enterrement de vie de célibataire. Elle n'achète pas que pour elle Bibi, elle pense à ses copines, à toutes les femmes. Et quatre fois par an, elle les invite dans sa boutique afin de venir voir ses trouvailles qu'elle nous revend à peu près le même prix qu'elle a payé.

La soirée commence comme cela : on arrive chez Bibi, on met le vin blanc au frigo, on rencontre deux/trois filles en sous-tif à qui on dit bonjour, on pose notre sac, et c'est là que les choses sérieuses commencent. On regarde les fringues, plein de belles petites choses, des trucs chics, des trucs trop grands pour toi qui vont super bien à ta copine Caspéciale, des trucs trop rigolos que tu n'oserais pas porter, des trucs jolis mais non, des trucs waooow c'est fait pour moi. Alors on essaie, on se mate (ça te va trop bien ce petit pull !!! Tiens, essaie cette jupe, ça devrait bien t'aller !), on s'arrête pour boire une coupe de vin, un morceau de fromage, et on discute. On continue à complimenter la fille qui essaie cette jolie petite veste, on boit de nouveau une coupe de vin, on dit à cette autre que non, c'est pas vraiment bien, ça tombe mal. Mmmmm délicieux ce chocolat.


Et puis... et puis il s'est passé quelque chose. On ne se connaissait pas bien mais d'un coup, à force de se regarder, à force de se juger, certaines se sont mis à parler de leurs complexes, de ce qui fait qu'on se sent belle, ou laide, de la valeur que l'on donne à notre corps, de nos seins qui remplissent trop ou pas assez les décolletés, de nos mères, de notre rapport à la nourriture, des magazines de filles qui nous dictent à quoi nous devrions ressembler, des hommes qui finalement nous aiment avec nos complexes si forts, on s'est ouverte franchement. Et c'était bien, c'était vrai, naturel, et ça a fait un bien fou.


Je suis ressortie de chez Bibiboutique un peu pompette, heureuse, avec 3 tee-shirts, une robe, un jean, une paire de bottes, mon trench blanc (que j'adore par ailleurs, car toutes les tâches partent très bien au lavage dans ma Tromm) et 100 $ en moins dans mes poches.

Cet été, je n'ai pu me rendre à la Bibiboutique pour cause d'absence du territoire. Mais cet automne, croyez-moi, j'en ferai encore partie !


Ce soir, malgré les risques d'orages forts dont nous sommes maintenant habitués depuis deux mois, je suis allée aux Francofolies.

Je vous partage donc quelques chansons souvenirs, question de...

Oui, question de... juste pour partager.

Tout d'abord, une découverte, alors que je savourais mon sandwich polonais :
Davy Sicard. Réunionais.

Cette chanson se rapproche de mon article précédent.






Suivre ce lien si vous préférez avec l'ambiance musicale originelle (pour ma part, je préfère avec tout le tralala, mais on entendait mieux les paroles avec la vidéo que je vous ai proposé).


Ensuite, Zong, eux aussi Réunionais (mais des zoreilles à mon avis).
Je les avais déjà rencontré il y 3 ans, ici-même (puisque je n'ai jamais été foutue de foutre les pieds à La Réunion, malgré un billet aller simple acheté -et jamais utilisé donc-, et une deuxième envie d'aller m'y installer qui n'a jamais aboutie, la troisième, c'est la bonne !). J'avais même bu une bière avec eux pis tout, ils dormaient dans l'appart meublé que mes boys louent. Bref, on s'en fout. Leur style est... comment dire... complètement déjanté, entre l'électro, le rock et quelques airs créoles (certaines de leurs chansons sont en créole d'ailleurs). Bon, perso, avec un coup dans le nez, j'adore danser là dessus.







Pour finir, celui que tout le monde attendait (mais que je ne connaissais pas, je me suis sentie inculte d'un coup) : Tiken Jah. Ivoirien (il y voit pourtant super bien, je le trouve même très clairvoyant).





J'adore les festivals ! Et la saison n'est pas finie, bientôt j'enchaîne sur les spéciaux cinéma. Pfffiouuuuu je suis fatiguée d'avance (mais tellement heureuse de vivre tout ça, c'est la déprime totale dans le fin fond des Alpes).



Alors que nous nous promenions, franginette et moi, dans notre petite ville du creux des montagnes, nous croisons une petite bijouterie avec des créations assez originales. On s'émerveille devant tant de couleurs et de créativité. Au fond de la boutique, nous trouvons le présentoir spécial "Marianne". Des dizaines de bagues à son effigie, toutes faites à partir de pièces de centimes de francs, vous savez, ceux dont on parlera toujours dans 50 ans alors que nos petits-enfants ne comprendront pas pourquoi nous utilisons toujours cette monnaie désuette.
Il y a aussi des pendentifs, tous plus beaux les uns que les autres. On se met à essayer les bagues, on y reste une bonne demi-heure alors que mignon neveu gnagnatise dans sa poussette.
Il me revient à l'esprit la conversation que nous avions un jour avec Caspourbientôt : ici, en Amérique du nord, comme dans d'autres pays en ce monde, les habitants sont fiers de leur patrie, exposent leur drapeau devant leur maison et chantent leur hymne à tue-tête le jour de leur fête nationale. En France non. On le remarque quand on vit loin. Le drapeau, on l'a acheté pour la coupe du monde 98, à la limite, on l'a pour son bâteau. Jamais on ne s'amuserait à le faire flotter sous nos fenêtres de cuisine. Bien trop peur de se faire huer par le voisinage, pensant que vous faites parti du éfène. Chanter la Marseillaise ? Que si nous sommes champions. Et pourtant... je dois vous avouer que j'ai une sacrée fierté d'être française. C'est beau la France, c'est riche en culture, en traditions, en histoire. Je ne suis pas forcément fière de ce que devient mon beau pays, mais je suis fière de mes origines, même si je m'en cache un peu.

Mais lorsque j'ai vu cette bague, des souvenirs sont montés en moi :
Je me suis revue en train de compter ces petites pièces pour m'acheter des fraises tagada et des Chupa Chups chocolat-vanille à la boulangerie. Je me suis revue m'en séparer pour passer à l'euro. Et j'ai revu Marianne. Ce symbole de la France, de la femme révolutionnaire, celle dont j'ai appris en 1989 qu'elle représentait les trois valeurs fondamentales de notre république : la liberté, l'égalité et la fraternité.
Je me suis alors dit que ce serait un beau clin d'oeil de la porter fièrement à mon doigt.
J'ai longuement hésité entre plusieurs modèles, mais celle-ci avait un petit truc en plus. Tout d'abord, Marianne est ici debout contrairement aux pièces jaunes. Elle est en marche vers la liberté, cheveux aux vents, dynamique. Et cette bague là n'était pas parfaite, elle manque de polissage, elle est un peu grise. Je la trouve encore plus jolie comme ça, elle ressemble plus à ce que j'ai connu, ses imperfections faisant ressortir ses contours. J'aime ce qui est imparfait, ça me rejoint.
Je suis touchée de voir que cette pièce, frappée en 1976, a du passer par des millions de mains, pour acheter une baguette, le journal du dimanche et des fraises tagada.

Pour couronner le tout, j'ai trouvé hier dans ma friperie de quartier, un béret noir. Il n'est pas aussi beau que celui que portait mon grand-père, mais il me donnera, encore une fois, une certaine identité.

Par contre, je le jure, je ne porterai pas tout cela avec en plus une baguette sous le bras. Le cliché tue le style.

Samedi soir, retour en force à Montréal. À peine sortie de l’aéroport, je pars chez mon collègue de travail avec mes bagages, avec comme but de nous retrouver autour d’un verre (ou 2, ou…) de gin-tonic avant le concert. Nous sommes quatre : le collègue, sa blonde, son meilleur ami et moi.

…Aparté…
C’est de ce dernier dont je dois vous parler, car il me semble que j’ai omis de vous conter quelques broutilles. Je ne suis pas ironique, ce sont vraiment des broutilles. Le meilleur ami de mon collègue de travail, que nous appellerons l’AS (comme Ami S----), m’a toujours fait un drôle d’effet, même à l’époque où j’étais avec chumy. Comment dire… oui, à la base, j’ai toujours été attirée par lui, tout simplement. Certainement à cause de son humour, sa sensibilité, son extrême gentillesse, ses yeux pétillants et son rire qui change chaque trimestre (c’est un attrapeur de rires comme je suis une attrapeuse d’accents). Vous êtes en train de vous dire que waaOOoooOOw il est exceptionnel, youuhhouuu Mandy n’a qu’à sauter dessus. C’est sans compter sur ses squelettes, que nous avons certes tous, mais qui pour moi me font un peu peur. Premièrement, il a tendance à être souvent déprimé. Il a aussi mal géré son argent à un moment donné ce qui fait qu’il a une assez grosse dette à rembourser (il compte faire une demande de faillite d’ailleurs pour s’en sortir). En amour, apparemment, il est amoureux les 3 premières semaines puis plus rien, et arrête la relation. Il a bien eu une blonde pendant 7 ans, mais sans jamais vivre ensemble à cause de la distance.
Bon, voilà en gros le personnage.
Comme tout Québécois qui se respecte, gentil et bien attentionné, il est du genre à te prendre dans ses bras, à te faire des compliments super trognons, mais surtout, il ne faut rien s’imaginer, ce n’est pas de la drague, ni même de la séduction. C’est comme ça ici, c’est du bluff.
Et c’est bien là le problème. Au fur et à mesure que nous nous croisons depuis 4 ans, on est du genre à se prendre dans les bras. Et moi, je suis attirée. Et lui je ne sais pas (en fait, je ne crois absolument pas). Et chaque fois que je le vois, je suis amoureuse comme on peut l’être à 15 ans : à rêver qu’il se passe quelque chose qui ne se passe jamais, à interpréter des gestes anodins, à chercher une façon, un moment, où il me regardera dans le blanc des yeux et où nous rirons à gorge déployée, où nous serons côte à côte. Tout ça pour l’enlever de ma tête les jours suivants, car je sais qu’il ne se passera jamais rien.
Cette dernière année, nous nous sommes un peu rapprochés, amicalement parlant. On s’échange de temps en temps quelques courriels où l’on parle de nous, où on demande des nouvelles de l’autre. Une fois, nous nous sommes vus pour boire une bière. Plusieurs fois, je lui propose de l’inviter à souper, il accepte gentiment, mais une date n’est jamais fixée. Moi je ne veux pas insister et lui n’insiste jamais.
Et pour autant, il est là, à quelques rues de la mienne, avec ses gentils mots, et son parfum extraordinaire.


…Retour au récit…
Nous partons au concert. Je suis en plein décalage horaire, j’ai 3 légers gin-tonics dans le corps. Je vois bien que l’AS n’est pas dans une forme olympique. Je lui dis que je le remarque tout en le prenant par le bras. Il me dit que ce n’est pas si pire, que ça va aller. Nous serons côte à côte une bonne partie du concert, on se prendra un peu dans les bras afin de se balancer sur le rythme de ces mélodies qui nous unissent. On échangera quelques regards, quelques sourires.

...Pause publicitaire... extrait du concert (pour toi Marie !)



Quel sex appeal ce Dave... graaaoooOOooowww

En sortant du concert, nous avons tous un litre de bière de plus dans l’estomac, un sourire sur nos lèvres, et on est regonflés à bloc. Le couple est collé serré. Je prends donc le bras de l’AS avec comme bonne excuse que je suis vraiment fatiguée, décalage horaire oblige (entre nous, c’était vrai et si arrangeant d’avoir ce formidable prétexte), et qu’il faut me « soutenir ». Nous marcherons, nous nous quitterons des bras, et nous atterrirons dans un bar bondé pour l’after concert DM. Musique électro-industrielle, un cosmo, on se met à danser avec la blonde du collègue pas blonde pour un sou. On va chercher nos gars parce que quand même hein… ça va faire… alcool + fatigue = je rentre dans la danse un peu en transe et laisse aller mon corps au rythme de la musique. Il me faut bien ces deux éléments pour danser là-dessus, sinon, impossible. On ne dansera pas des heures et repartirons, de nouveau bras dessus – dessous. Non, c’est pas vrai, main sur la taille, sous la veste même, et encore pire : sous le tee-shirt en ce qui concerne la mienne. J’avais envie de toucher sa peau. Il se laisse faire, j’en profite. Il me parle des bourrelets qu’il pense avoir, mais qu’il n’a même pas, sauf s’il tire sa peau. On parle de nous tout en marchant. De temps en temps, je me colle plus proche, l’enlaçant avec mon autre bras, le serrant contre moi, car ce qu’il vient de me dire me touche ou pour lui témoigner ma solidarité, mon affection. J’adore son parfum. Il est très épicé, assez fort même, mais j’adore. Si j’étais assez grande, je collerais mon nez dans son cou pour en prendre une grande et longue bouffée. Je rêve de passer une nuit collée à ce corps et à cette odeur. Je rêve de cette nuit silencieuse en petite cuillère. Je rêve d’avoir le courage de le lui demander, en toute amitié, promis juré.
Arrivés à destination, je récupère mes bagages, dis au revoir à mon collègue et à sa blonde brune, puis monte dans un taxi avec l’AS, puisque nous habitons le même quartier.
Au moment de nous quitter, nous nous embrassons sur les deux joues, comme toujours. Je lui propose de venir souper un soir à la maison, comme toujours, en lui affirmant que je cuisine très bien. Il n’en doute pas, et me dit oui, comme toujours. On finit par se dire de prendre soin de nous, comme toujours. Et je sais que je n’aurai pas de ses nouvelles avant un mois ou deux, comme toujours.
Il est 2 heures du matin. J’arrive chez moi. Saïmon me hurle après que c’était bien long cette absence. Mon nouveau voisin fait une énorme fête. Je monte donc me présenter et lui dire que je rentre de voyage exténuée. Il s’excuse, il a voulu me prévenir, mais j’étais absente, le party est au maximum, il m’invite à boire un verre. Au point où j’en suis, je dis oui. De toute façon, je comptais m’allumer une dernière cigarette. Il me sert un énorme rhum brun sur glace que je ne finirai pas. Il est comédien, adorable et splendidement gay. Je leur souhaite de continuer le party, d’être heureux, je sais qu’avec mes boules quiès ils ne me dérangeront pas.
Allongée dans mon lit moelleux, à moitié nue, je m’allonge sur le dos. J’entends mon cœur battre avec les boules de mousse dans les oreilles. Mon bras gauche repose sur le coussin ordinairement solitaire. Je me retourne légèrement vers la gauche. Mon nez est plus proche de mon poignet. J’adore ce parfum. Je ne sais pas pourquoi, mais il me rassure. Jusqu’au bout de la nuit, j’en profiterai, car jusqu’au bout de la vie je vivrai comme il se doit.
Il est mon AS, plus fort que le Roi, ou plus faible qu’un deux, suivant à quel jeu nous jouons.



Deviendra grand

Plus que deux jours.

C'est toujours pareil les vacances, au début c'est "waaooOOowwww coOOol, j'ai le temps de faire plein de choses, regarde aujourd'hui j'ai glandé avec mon café/clope du matin, pis j'ai fait à bouffer, pris l'apéro, mangé jusqu'au dessert chantilly, waooofff déjà 15h on va se faire une tite activité tranquilou, ouuuhhhh mais ce sont les soooOOooldes !!!! ahhh c'est l'heure de l'apéro, allume le barbeuk frangin j'te sers un jaune, bon une petite contrée maintenant pour digérer ???"

Et là, bin merde alors, plus que deux jours. Mais elles ont filé où ces vacances ? Elles ont pris le TGV ou quoi ? Bon, je vais pas me plaindre, pour vrai j'ai fait plein de trucs, après Marseille je suis partie en Lorraine, j'ai vu Strasbourg sous la pluie, Nancy sous les nuages, Kitty et Metz sous le vent, Europa-Park sous un temps mitigé, et la terrasse du papounet sous un parasol. Je serais bien allé voir le Struthof mais bon... les jours où il faisait beau on voulait continuer d'être joyeux vous voyez... N'empêche que la prochaine fois, je me le fais quand même (et je me refais Kitty aussi, parce que ça c'est trop "Youuhhouuuu").

Maintenant, je connais bien mon neveu : j'anticipe le deuxième effet kisskool du rot en mettant le bavoir à l'horizontale, comme ça plus de lait caillé dans le décolleté. Il m'a tout de même eu sur la cuisse ce midi, certes... C'est pas de sa faute, il est vachement content. Toujours en train de sourire ou d'éclater de rire. Il fait bien la gueule quelquefois mais là c'est nous qui sourions, il est trop drôle quand il fait gnagnagnagnagnagna avec sa tite bouche. Quand je pense qu'il est fort probable que la prochaine fois que je le verrais il marchera et parlera un tout petit peu... (points de suspension signalant un moment d'émotion que je ne saurais exprimer là maintenant)

Pour me donner du courage, je me dis que dès mon arrivée à Montréal m'attendent mon lit douillet, Saïmon mon chat tout doux que j'ai bien hâte de caresser et le concert de Depeche Mode. Puis-je autant dire vivement samedi ???


Et de une !

Ciel bleu tous les jours que les Alpes font.

Neveu adorable, beau comme un coeur, qui sourit et fait des petits vomis de lait sur les jupettes toutes proprettes (voire neuves). A même réussi à vomir dans mon décolleté en plein magasin de fringues.
Deux surnoms : cucul toxique et crapaud/crapaousse (si on le dit à la provençale).

Promenades en centre ville, balade en montagne, glandage autour d'une table avec plein de gens qui parlent fort avé l'assen, rencontre avec des vieux copains d'adolescence (même un de mes ex, trop bizarre), merguez, courgettes et salades du jardin bio, pétanque, apéro, lecture, petite beuverie entre amies, belotte et rebelotte, pizzas au feu de bois fait maison.

Demain départ pour Marseille : deux jours entre amies avec au programme Bonne Mère, gare St Charles, Vieux port, bouillabaisse, Estaque, mer et plage, 6 heures de bus quand même aller/retour. Faut le vouloir et je le veux. Fesses et ventre blanc, besoin de flotter dans la Méditerranée seins nus rienàfoutre, besoin d'amies, envie de Canebière et de gens qui chantent, de ce bordel unique.

Puis départ pour loin. Très loin et très différent, le noooord, là où il y a les nuages et les mirabelles. Mais aussi papou, Kitty, Europa-Park, Strasbourg, Gewürztraminer et flammekueche.

Voilà, nouvelles rapides, succinctes et désordonnées.
Quand même plus long qu'une carte postale, ne vous plaignez pas non plus d'abord.

Z'à bientôt, vers la deuze.

Voilà, maintenant que mon premier devoir de DH est fait, je peux partir me reposer (pour toutes celles qui sont au courant, ça s'est bien passé, les futurs sont ra-vis).

Dans 3 jours je m'envole en Terre Hexagonale chatouiller les mini petons du neveu le plus chouette du monde. Peut-être aurez-vous de mes nouvelles si j'accède facilement à un réseau wifi du fin fond des Alpes magnifiques (hors de question de laisser des traces de ma vie virtuelle sur un ordinateur familial).

Je vous souhaite de formidables vacances, et vous laisse sur le dernier -M- que je viens juste de découvrir (et à qui j'en veux énormément de ne pas avoir attendu mon retour pour le présenter, Méchant -M- !!!).

À bientôt bande de vous toutes, peaufinez votre bronzage, mangez plein de crèmes glacées, lisez un bon roman de 538 pages, et dansez sous les feux d'artifice. Je vous retrouve pleinement à la fin juillet.


Articles plus récents Articles plus anciens Accueil