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Je n'avais déjà plus l'envie, plus les mots, mais j'avais ce voyage à raconter. C'était facile, un jour à la fois, une fois par semaine... ou deux...

Pourtant ça ne glissait plus comme avant, les anecdotes étaient, mais je ne trouvais plus l'intérêt de les partager. L'intérêt pour moi je veux dire.
Et puis... Et puis il est arrivé ce que vous savez (presque) toutes. Pour les "presque", je me dois de le dire. Par respect, parce que Shalimar et Aurélie, vous me traquez un peu (gentiment hein) alors que je continue de faire comme si de rien n'était. Je vous dois ce minimum d'explications, le pourquoi du comment d'une fuite de mon blog un peu.... pffffuiiiit comme ça.

Alors voilà, mon frère s'en est allé, brusquement, comme ça, au début du printemps. Vous voyez le genre, celui du pour toujours, "Salut l'artiste" comme on a dit pour Coluche.
C'est pas une excuse valable, mais comment dire... ce blog, ce petit bout de moi, n'était pas aussi important que mon gros bout de moi-même. Et de toute façon, j'étais littéralement bloquée. Alors je l'ai laissé là, puisque de toute façon même sans nourriture il subsistait. "Ça attendra" je me suis dit. Et le temps file, et les mots ne viennent toujours pas, et plus c'est sec et plus le désert s'agrandit à la force du vent et du temps qui passe.

Bah j'ai bien des p'tites histoires de coeur, de poils, de fringues, de famille, d'amis et de vacances. J'ai bien des pensées, des coups de coeur, des coups de mélancolie, on a toujours des choses à dire. Mais lesquelles voulons-nous partager ? Là est la question. Lesquelles et avec qui ? Je n'ai pas peur de la toile pourtant. La Toile est superbe, elle m'a apporté de magnifiques amitiés.

Mais pour l'instant... pour l'instant je laisse ce petit bout de moi-même. Et j'y reviendrai. Un jour, un jour où je trouverais A-BSO-LU-MENT vital de le partager ici. Ici, avec vous.

Je reste là. Pas loin de vous.

Et je vais bien, ne vous en faites pas.

7 becs michokotés:

il y a des événements qui ne sont pas partageables, pas immédiatement et qui obligent à un repli sur soi...
comment ne pas te comprendre
merci pour cet éclaircissement
je reste tuned pour ton retour
bizzzs

25 août 2010 à 04:40  

Je savais, depuis ton commentaire chez moi, que tu traversais une tempête horrible... Je faisais profil bas, mais tous les week-ends je pensais t'envoyer un mail pour prendre de tes nouvelles. Mandy, si tu voyais comme Emma est grande et douce, je veux encore une fois te dire merci. Merci d'avoir été là et d'avoir changé ma vie.

Mon coeur de soeur se serre en pensant aux moments difficiles que tu as dû partager... Je t'envoie mille onde de réconfort. A bientôt,

Des bises

Marie

25 août 2010 à 07:40  

tu m'as manqué.
j'avais compris la tempête, même si je ne savais pas de quelle nature elle était.
Je te fais de gros bisous.

26 août 2010 à 17:32  

J'avais compris à travers certains commentaires ce qui était arrivé à ton frère et et du coup compris pourquoi tu avais mis ce petit bout de toi entre parenthèses.
Certes tu manques sur la toile mais il y a des moments où le repli sur soi est indispensable, vital même !
Quant tu auras envie de partager certaines choses avec nous on sera là pour te lire.
Sois certaine que nous ne sommes pas loin même si je sais qu'on se connaît moins bien qu'avec d'autres habituées des lieux.
Par contre ta dernière phrase estloin de me rassurer sur comment tu vas...
Je pense bien à toi et t'embrasse bien fort

28 août 2010 à 13:45  

Si ton absence est largement compréhensible. Quoi dire et ou est l'envie d'écrire dans de tels moments?... Oui tes écrits m'ont manqué, ms que dire face à une telle tragédie.

J'espère sincèrement que tu fais "face", il parait que le tps panse les plaies, il parait....

Tendres pensées, bisous
auré

28 août 2010 à 17:18  

Juste une bisous mi-cho-co-la-té parce que ça fait toujours du bien. Le blog attendra... c'est ce qui est bien avec eux, ils attendent toujours! ;)

28 août 2010 à 20:46  

Je savais ce qui s'était passé… Comprenant ta douleur, ton besoin de repli, de retour sur soi, j'ai respecté le silence, guettant quand même les bonnes nouvelles où je pouvais les glaner.
Je ne peux pas imaginer la douleur que ça doit être pour toi, pour ta famille.
Un jour, tu pourras venir nous raconter des bouts de toi ici, de la taille que tu veux et on sera là pour te lire et profiter de tes mots et ta belle âme.
Je te fais de gros bisous

9 septembre 2010 à 02:57  

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