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Avez-vous remarqué que, lorsque votre esprit est focalisé sur une personne, sa présence se manifeste partout où vous allez ? Mon amie Sophie appelle ça des coïncidences et Mr. Simpless, mon ami pasteur, la grâce. Il pense que quand on aime profondément une personne ou une chose, on projette une énergie à travers le monde qui lui apporte "la fécondité".



J'ai lu ça, et je me suis dit : "C'est ça. C'est ça qu'elle m'a donné ma Casp. Elle m'a donné par sa seule présence, son soutien, ce truc qui fait qu'on ne sera jamais plus pareille. Elle a changé ma vie a tout jamais, elle a tout bouleversé depuis le moment où elle a posé ses yeux et son sourire sur moi. Elle est là, tout le temps, même ailleurs, même si elle n'a pas assez d'énergie pour elle-même. Elle m'a pris sous son aile parce que c'était facile: j'étais faible et à la bonne hauteur. Et depuis, elle ne m'a jamais lâchée pour mon plus grand plaisir. Elle m'a brassée, elle m'a serrée, elle m'a posé des questions simples où je n'avais que des réponses compliquées, quand seulement j'en avais. Comme une psy, elle m'a guidée, sans jamais me dire où je devais aller, juste comme ça, en me prenant la main.

Notre rencontre était peut-être une coïncidence virtuelle, ou un coup de grâce d'un modem, mais tout ce qui a suivi mes Chères Amies, étaient simplement les plus beaux moments d'une vie, quand on rencontre une fabuleuse amie.




Je devais te l'écrire en privé, mais j'ai voulu publier. Autant partager !


Tout le week-end...

Samedi, c'était parce que je me remettais de ma soirée d'alcoolisme sous fond sonore Beatlesien. Une demi-bouteille de rhum aura eu raison de ma sobriété.

Dimanche, c'est le voilier qui m'a emporté sur le lac immense. Encore aujourd'hui, je tanguais. Une des personnes de l'équipage me disait qu'une personne ne souffrant pas du mal de mer mettait plus de temps à s'en remettre. Certainement parce que dans le deuxième cas, elle expulse tout sur place directement dans les vagues. Moi non. Pas de nausée, juste la sensation que mon cerveau fait de la balançoire, surtout quand je ferme les yeux.




Dans ma vie personnelle, ça tangue aussi. Entre le fait d'être bien, même si moins heureuse qu'il y a deux semaines, et le fait d'être carencée affectueusement. Je crois que c'est le manque de caresse, de palper, de sentir, d'avoir chaud en peau contre peau. Saïmon comble une toute petite partie de ce manque. Il est doux, il est chaud. Disons qu'il est mon minimum vital. Sans lui, je serais certainement toute sèche.


Et les feuilles tombent. Il y en a de belles rouges par terre. Et des jaunes. Plein de jaunes. Ça s'en va. Tout s'en va vite maintenant dans le vent.

Je suis en train de penser qu'il faudrait que j'écrive à ma mère. Ça fait longtemps. Il parait que ça va vite ça aussi les mamans.

Rien À Signaler.
Rien.
J'ai beau chercher je ne vois rien à raconter de potentiellement drôle. Rien à dire non plus contre lequel je pourrais râler, parce que je suis forte là-dedans aussi.
Non, rien de rien.
À moins que ce soit du tout et n'importe quoi. De la vie en fait, une multitudes de petits évènements qui remplissent une journée.
Il y a des couchers trop tard parce que j'écris à une amie qui est si loin et avec qui j'ai l'habitude de partager beaucoup. Et puis je télécharge plein de films que je n'ai pas le temps de voir, des vidéos et des photos de vacances de mon neveu qui grandit dediou comment ça passe vite, je commence à faire un vrai ménage de mes dossiers photos sur mon ordi car il serait vraiment temps d'en imprimer et de remplir un album photo comme dans le bon vieux temps.
Il y a des levers trop tôt parce que c'est une radio qui fait le travail au lieu d'une douce lumière et d'un ronronnement. Il y a aussi un menou qui, comme ce matin, se prend de nouveau pour un chaton qu'il n'est plus, me réveillant à 6h en cherchant n'importe quel moyen pour me réveiller : il commence par déchiqueter la housse de couette avec ses petites dents, miauler à tout va, apporter un jouet pour que je le lui lance alors que je fais complètement semblant de dormir je le jure, jouer avec la boîte à mouchoirs (donc je la cache dans la commode), puis fait tomber une poupée momiji et la guillotine (je la cache et pleure sur son triste sort, puis pense à mettre sur ma liste To Do : acheter de la super glue) donc je les prends toutes et les cache dans le tiroir à bobettes, mais il ne se laisse pas faire et se dit que l'immense flacon de parfum serait bien une fois au sol lui aussi. Et c'est là que je regrette de ne pas avoir une pièce avec une porte pour l'enfermer.
Il y a des journées banales, à me prendre un fou rire en pleine conversation téléphonique parce que mes collègues de travail se moquent de moi, à organiser divers agendas d'artistes pour que le mien soit bien fait (toujours au crayon gris parce que demain tout changera de nouveau).
Il y a des amis et des envies. Des soupers improvisés, des rencontres fortuites qui s'avèrent importantes, le soleil qui brille (sauf aujourd'hui) et les feuilles qui n'en peuvent plus d'être vertes.
Il y a la vie toute simple et pas de grands questionnements.
Sauf peut-être de ce que je veux pour mes trente ans...

Voici à quoi ressemblait mon matin :





Je me dois d'apporter mes bottes chez le cordonnier afin d'être prête pour la saison.

Je me dois de sortir mes jupes d'automne et mes collants violet achetés en soldes cet été.

En parlant de violet, je me dois de trouver un ensemble bonnet, gants et écharpe tout violet.

Il faut aussi que j'apporte mon manteau et ma robe de soirée chez le nettoyeur.

Je dois faire tout ça, mais ma fin de semaine est déjà réservée pour toutes sortes d'activités du début à la fin.

Et les prochains week-ends devraient l'être tout autant : sortie voile si le beau temps persiste, peinture du salon et du couloir ainsi que diverses finitions (là je suis polie avec moi-même parce que ça n'a jamais vraiment commencé !) de décorations de mon sans homme sweet home, il me faut prévoir une promenade en campagne à admirer la plus belle saison de l'année, et le prochain festival de cinéma commence très bientôt.

Et je n'ai que moi à m'occuper. Bon, ok, Saïmon aussi.
Mais comment font les vraies mamans ? Celles qui ont un môme scotché à la jupe et au collant violet ? Qui plus est, quand elles habitent en ville comme moi, sans auto comme moi, et que le cordonnier et le nettoyeur ne se trouvent pas au coin de sa rue mais dans le quartier voisin ? Comment font-elles quand elles sont monoparentales, en plus ? Ah non, moi j'vous l'dis, je les admire les monoparentales. Elles, elles doivent vraiment avoir une vie fascinante.

Il se passe quelque chose en moi depuis une semaine.
J'ai peur d'y mettre des mots, j'ai peur de vous expliquer, j'ai peur que ça me foute la guigne.
Je n'ai pas rencontré quelqu'un, ça n'a rien à voir. C'est plus profond, c'est autre chose, et c'est tout à fait personnel. Je suis juste bien. Et je crois que ça transparait. Je le crois car des gens inconnus me le disent. Ça fait bizarre, mais je l'accepte et j'en profite, très égoïstement.
Je vous en prie, ne m'en voulez pas de ne pas pouvoir vous en dire plus.
Je vais essayer de prendre le temps de l'écrire quand même et de vous le partager au moment opportun. Pour l'instant, je le garde pour moi.

Écriture rapide.
Attention les fautes et aux passages du coq à l'âne, au cochon et aux oies.

J'ai juste besoin de venir vous donner quelques nouvelles, des vraies, des longues, avec pleins de mots et non juste un statut.

Ça va super bien. Pour moi. Pour d'autres non, et ça me fout le coeur en miettes. J'ai un couple d'amis qui est sur le point de rompre. Ça fait déjà plusieurs mois que ça sent le roussi et il semblerait que malgré les thérapies et l'amour qu'ils se portent, ils en arrivent à cette décision. C'est un couple que j'idéalisais un peu. Ce sont deux amis. J'ai vraiment mal au coeur pour eux, c'est terrible.
Et ça arrive la même semaine où je célèbre l'amour avec l'Autre couple. C'est ainsi la vie. C'est même souvent comme ça quand on pense : on nous annonce une naissance à quelques jours d'un décès, ta copine te dit qu'elle a pris 5 kilos quand l'autre a réussis à en perdre 3 (et le deux du milieu sont pour ta pomme).
J'ai acheté de nouvelles chaussures pour aller avec ma robe de femme, mais aussi des bijoux, et chose vraiment invraisemblable venant de moi : un vernis à ongles rouge. Ou violine. En fait non, c'est ni l'un ni l'autre, c'est les deux en même temps. Ça a la couleur d'une belle robe d'un bon vin. C'est classe et rock'n roll. Je crois bien que c'est tout a fait moi ça. Mes cheveux sont comme ça aussi depuis vendredi. Ça va vite revirer au roux Fifi Brindacier remarquez.
Ma poignée de porte d'entrée me reste dans les mains depuis hier soir. C'est là que je me sens un peu désespérée de ne pas vivre avec un homme (et de n'avoir presque que des femmes comme voisines). D'ailleurs les hommes en ce moment, je vous le dis pour vrai : c'est inexistant . De toute façon, je n'ai pas le temps, on verra ça quand les feuilles commenceront à tomber.
Hier, allez savoir, mais j'ai beaucoup pensé à mon neveu. Déjà un mois que je l'ai quitté, déjà un mois que je n'ai pas senti son odeur de poupon, déjà un mois que je n'ai pas entendu son rire en jouant avec lui. Il me manque, c'est sûr. Je me sens un peu comme une tatie indigne.
Je dors mal par contre ces temps-ci. Je m'endors tard parce que je veux absolument continuer dans mon bouquin defillequiparledamour, je rêve d'hommes (mais pas sexuellement parlant), du mariage, d'amis, et me réveille souvent vers 4h30/5h du matin. Rassurez-vous, je me rendors de suite. Je mets des plombes à m'extirper du lit le matin, surtout que le menou tout doux est en séance ronronnage face à moi. J'adore ce moment et ne veux jamais l'arrêter.
Dans la continuité des nouvelles futiles, je n'ai vraiment pas envie de cuisiner ces temps-ci. C'est affreux affreux affreux. J'adore manger mais en ce moment, faire des courses et me faire un bon petit plat me semble être une activité de deuxième importance. Que dis-je, quatrième voir cinquième. Le week-end est d'autant pire... Tenez, samedi et dimanche dernier, avant 18h, je n'avais eu le courage que de me faire un bagel tartiné de fromage à la crème. Heureusement que le soir c'était resto miamissime parce que franchement, ça craint.

Que vous dire de plus... Dans 2 jours, je quitte le continent pour vous savez quoi. C'est presque irréel que des fois, une mauvaise pensée me traverse la tête comme quoi je vais me casser la gueule à vélo et ne pourrais donc pas me rendre là-bas. Comme si ce n'était pas possible de vivre ça.
Putain, déjà (excusez ma grossièreté). C'est comme un rêve cette journée à venir. Je crois que je vais être comme lorsque je fume un pétard : tout sourire, sur un nuage où rien ne m'atteint, heureuse, tellement heureuse de vivre.

Je vous reviens bientôt mes Belles, avec des étoiles plein la tête et un coeur de michoko ramolli.

Portez-vous bien.

*** Edit de soirée ***

J'ai peut-être pas de chum ni de voisin mâle, mais j'ai un cousin ! C'est formidable un cousin qui sait tout faire avec ses dix doigts : ça répare la poignée de la porte d'entrée et ça me change le lustre tout moche de la cuisine pour un autre luminaire ni-rouge-ni-violine-les-deux-en-même-temps que Mister Broco m'avait donné il y a quelques mois. En plus, le cousin, il regarde tes murs et il dit : "Bon, c'est quand qu'on la fait ta peinture ?"

Bin quand tu veux cousin !!! Laisse-moi juste le temps de partir marier ma coupine, et peut-être de profiter encore un peu du beau temps sur un voilier.

Ah oui ! Parce qu'aujourd'hui, j'ai appris que l'ami de ma Boss, celui à qui j'avais prêté mon appart à Noël en échange de bons soins pour Saïmon, a un voilier. Moi qui rêve de me faire des ampoules aux doigts en tirant des cordes, cheveux aux vents et jean retroussé, j'ai sauté sur l'occasion en soumettant ma candidature pour être mousse. Il m'a appelé 2 heures plus tard pour me dire "Alors comme ça tu voudrais faire de la voile ?" Euhhhh Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Bon, Xcusez, je suis folle comme de la marde si ça se fait vers la fin septembre comme prévu.

Imaginez : C'est l'été indien, il fait 25 degrés, le ciel est bleu, il y a juste quelques nuages qui se dessinent dans le ciel, nous sommes sur un immense lac, et les arbres tout autour arborent leurs plus belles couleurs d'automne. En fin de journée, on jette l'ancre, on ouvre un rosé bien frais, on sort des olives et un paquet de Sun Chips saveur cheddar de campagne. Aaaaaahhhh... BO-NHEUR !

Et là, de suite, je vous arrête, l'ami en question a plus de 45 ans, et sa femme est enceinte. Que ce soit bien clair entre vous zé moi.

Sur ce, je m'en vais me pieuter avec mon livre defillequiparledamour.


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