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Vous vivez à Paris ou dans sa banlieue ?
Vous aimez le beau, la vie. Vous aimez donc l’art. Les arts. Un peu, beaucoup, éperdument…
Cherchez-vous quelquefois un sens à l’art ? En rapport avec votre vie je veux dire, ou alors, avec la vie des autres.

Je n’ai pas de réponses à vous donner, mais j’ai des pistes de réflexion à vous soumettre, en allant voir ce film auquel j’ai modestement participé par le biais de mon travail pendant un an.


Jennifer Alleyn, retrace la vie de son père, Edmund Alleyn (illustre artiste contemporain canadien ayant vécu à Paris pendant 2 décennies et demie), en parcourant son atelier après sa mort. Elle tente de continuer le dialogue sur le sens de l’art (et donc de la vie) amorcé quelques années plus tôt avec lui.

Elle sera sur place pour répondre aux questions après la projection. En plus, elle est vraiment sympathique.

L'atelier de mon père (Ohhh si tu cliques il se passe quelque chose !)
un film de Jennifer Alleyn

Auditorium du Louvre (ben là aussi didonque)
Samedi 7 février 2009 à 14h

Pis c’est pas cher.
Et le film il a déjà eu des prix en plus comme celui la meilleure oeuvre canadienne au 26è Festival du film sur l'art de Montréal.

Edmund Alleyn (qu’il était beau en plus) dans l’une de ses œuvres : L’Introscaphe (si t'es curieuse, clique encore !)

Vendredi 23 janvier, à 3h40 du matin, après environ 24 heures d’inspirations et d’expirations, une Reine a mis au monde son petit Prince.

La Reine, conseillée par la sage-femme, a refusé la péridurale, car elle gérait très bien la douleur qui, pour elle, était bien plus supportable que les contractions liées à ses fausses couches précédentes.

Alors que le petit Prince voyait enfin la lumière et gonflait ses poumons pour la toute première fois, la Reine l’a pris dans ses mains et l’a déposé de suite sur elle afin de l’admirer et de lui faire sentir sa bonne odeur de maman.
Il a aimé.
Il lui a déféqué dessus.
Deux fois.
Comme pour l’habituer d'emblée à son nouveau rôle.

Le Roi s’est ensuite occupé du petit Prince, afin de laisser la Reine se refaire une beauté de l’intérieur.

Le petit Prince a été pesé.
2930 grammes.
Le petit Prince a été mesuré.
49 centimètres.
Le petit Prince a été nommé.
Maël, Henri, Joseph.


Le petit Prince est beau malgré l’héritage des esgourdes du Roi.


Bienvenue dans ce monde de fous Maël.

Ma frangine vit le plus beau moment de sa vie (du moins, je l'espère).
Je deviens tata (dans le sens français du terme, parce que dans le sens québécois ce n'est pas aussi merveilleux).
J'ai le coeur qui bat la chamade, je suis fébrile, j'aimerais tellement être là, à quelques kilomètres, attendant le coup de fil qui me dirait "Viens voir ton neveu".


J'espère que tout se passe bien, pour elle, pour lui. On entend tellement d'histoires...


Je ne vous en ai jamais parlé, mais j'ai un petit cousin (le fils de ma cousine), Timmy, atteint du syndrôme de "little". Une IRM a révélé une lésion cérébrale, son cerveau ayant manqué d'oxygène avant ou pendant sa naissance, sans trop d'explications. La fatalité, personne n'y peut rien, c'est comme ça. Et c'est bien ça qui fait peur, la fatalité.


J'en profite pour vous inciter à visiter l'association que ma famille a mis en place pour aider Timmy qui doit, en mai prochain, subir une opération assez coûteuse à Barcelone, et qui bien entendu, ne sera pas prise en charge par la sécurité sociale. Vous pouvez faire un don, faire passer le message dans vos contacts, bref... à vous de voir ce qui vous est possible de faire, ou de ne pas faire. Le site est dans mes favoris, juste ici, dans la colonne de gauche, entre Entendu à Montréal et Vie de merde. Je réfléchis d'ailleurs à un plan d'action, à faire quelque chose pour récolter un maximum d'argent... Si quelqu'un à une idée à me suggérer...
En tout cas, j'étais pas partie pour vous parler de ça.


Je voulais juste vous dire qu'aujourd'hui était un journée tout aussi marquante pour moi.


Et que là là, maintenant, je ressens la vie, bien plus que d'habitude.


Et j'entends une contrebasse, qui me berce...


Je crois que je vais prendre un mi-cho-ko.
Faut marquer le coup.
Ma cousine, son mari, et ses enfants (regardez à quel point je ressemble à ma petite cousine de droite... ça me fait presque peur, on dirait ma jumelle avec 20 cm de plus et 10 ans de moins.)
Article de presse d'où la photo est tirée

J'ai fait un rêve, M. le président. Ah non! Non non non, pas du tout. Pas un rêve comme ça. Je ne suis pas un Nègre historique. Je suis un vieux journaliste blanc, tout ce qu'il a de plus prosaïque. J'ai seulement rêvé que vous me donniez une entrevue et je prépare ici quelques questions, mais franchement ne vous fatiguez pas à me répondre. D'ailleurs je ne suis pas à Washington, je suis en Alabama.

Ce que j'y fais? Je parle de vous. Tiens, je sors à l'instant du Mullen's Barber Shop. Savez-vous bien, M. le président, combien ces gens ont peur de vous? Ils ont peur que vous augmentiez les taxes. Ils ont peur que vous leur retiriez leurs armes. Que ferons-nous si des bandits attaquent notre famille? m'ont-il demandé. J'sais-tu moi. Ils ont peur que vous interdisiez la peine de mort. Je les ai rassurés comme j'ai pu. J'ai dit : mais non, il a dit ça comme ça pendant sa campagne, c'était juste pour parler.
Tenez, ce matin, à Greensboro j'ai interviewé un monsieur noir, la quarantaine, Ron Ross, prof d'histoire et de religion dans une modeste école privée, la Warrior Academy où il est aussi entraîneur de l'équipe féminine de balle-molle. Lui non plus n'a pas voté pour vous. Question de valeurs familiales, m'a-t-il dit.
Je ne pouvais pas voter pour quelqu'un qui est en faveur du droit des gais. En faveur de l'avortement. Et pire encore pour quelqu'un qui n'a pas arrêté de nous promettre « plus de gouvernement », plus de justice sociale.
Qu'avez-vous contre la justice sociale, M. Ross?
Je trouve insupportable que le gouvernement aille chercher de l'argent dans la poche de gens qui l'ont honnêtement gagné pour le redonner à Dieu sait qui...
Mais ceux qui n'ont rien?
Pour ceux-là il y a la charité, m'a répondu M. Ross.
La différence entre vous et moi M. le président, c'est que moi je ne pourrais pas être président des États-Unis. Aujourd'hui, vous allez prêter serment d'être, pour les quatre prochaines années, le président de TOUS les Américains. Moi je ne pourrais pas. Moi je dirais: Je m'engage à être le président de tous les Américains, SAUF de Ron Ross, ce connard.

*****

Au fait, M. le président, je ne vous ai toujours pas posé de question. Ça fait un peu drôle pour une entrevue, mais bon, on continue comme ça pareil? On verra bien.
Alors. Alors dimanche je suis allé à la messe. Avec Anne ma logeuse qui, elle, y va tous les dimanches dans une église noire différente pour en faire une chronique dans l'hebdo régional. Ce dimanche, c'était à l'église baptiste Pleasant Grove Missionary. C'était, monsieur le président, ma-gni-fique. Exactement comme vous l'avez dit dans votre discours sur la race, dont j'ai copie ici, je vous laisse la parole : dans ces églises noires on rit à gorge déployée, on tape des mains, on crie, on hurle des choses incongrues, ces églises contiennent toute la tendresse et la cruauté, l'intelligence et l'ignorance la plus choquante, l'amour et l'amertume...
Comment avez-vous pu oublier, M. le président, les chapeaux des dames? Le chapeau de la dame en tailleur rouge dans la rangée devant moi était, tenez-vous bien, en forme de corbeille à fruits! Avec des fruits dedans! Une banane, une pomme, un ananas, des amulettes en plastique, mais quand même.
Le chapeau de sa voisine était tout de plumes, comme si elle avait porté un faisan sur la tête. Je pensais à ma pauvre mère à l'église, petite grenouille grisouille ratatinée sous son foulard, si j'avais le malheur de tousser: chut! Je peux bien être athée aujourd'hui.
Vous l'étiez aussi, je crois, athée, M. le président, par votre maman blanche et gogauche. On peut dire - thanks God - que vous avez eu de la chance finalement d'être touché par la Grâce, vous ne seriez jamais devenu sans cela, président des États-Unis - one nation under God.
Ah tiens, j'en ai une question. Pensez-vous que la foi vient plus aisément aux enfants dont la maman porte une corbeille de fruits en guise de chapeau, avec une banane en plastique dedans?
J'en ai une autre. Combien de temps cela prendra-t-il pour avoir un président des États-Unis athée? Athée et nègre?

*****

Je ne vous ai encore pas dit, M. le président, que je suis très heureux de votre élection. Et en même temps inquiet comme tout le monde.
Je viens d'aller traîner au Midtown Village de Tuscaloosa où l'immense magasin Circuit City annonce sa vente de liquidation. 567 magasins Circuit City à travers les États-Unis vont fermer. La deuxième plus grande chaîne de magasins d'ordis, de télés, de cellulaires, etc... C'est pas l'euphorie dans les midtown villages d'Amérique, M. le président.
Comme tout le monde, je trouve que vous avez fait une campagne extraordinaire. Reste que je me demande si les qualités qui permettent de se faire élire de cette façon, ne sont pas exactement contraires à celles requises pour gouverner.
Votre campagne avait du fond, ce n'est pas ce que je veux dire, mais elle était quand même toute séduction. Vous avez séduit l'Amérique. Aujourd'hui vous l'épousez. Ma question, quand vous vous promenez dans les midtown villages - vous y promenez-vous? - que vous voyez ces ventes de faillite partout parce que le pouvoir d'achat baisse, regrettez-vous d'avoir mis enceinte la mariée? Pas aujourd'hui c'est la fête, mais demain, aller vous freaker de la voir si grosse d'espoir?
Je sais que vous êtes fou de basket, monsieur le président, je vois dans le numéro du Rolling Stone qui vous est consacré une récente photo qui vous montre dans une pratique des Tar Heels de la Caroline-du-Nord, vous êtes en extension et vous vous apprêtez à shooter de la gauche. Moi aussi je suis gaucher, je peux vous dire un truc? Votre poignet n'est pas assez cassé, votre lancer ne sera pas fluide, si ça rentre, ça ne fera pas floutche. Mais c'était pas pour vous dire ça.
Quand j'étais petit, mon équipe préférée c'était les Celtics de Boston qui gagnaient tout le temps avec rien que des Blancs dans leur «cinq de départ». Les Celtics ont regagné la finale de la NBA le printemps dernier, pour la première fois depuis 30 ans : rien que des Noirs, pas un Blanc!
Vous faites un peu chier, non? La Maison-Blanche. Mon équipe blanche. Obama lave plus blanc, mon oeil. Cela prend de plus en plus l'allure d'un take over hostile votre histoire.

*****

Peut-on parler un peu de poésie pour finir, M. le président? Ce poète que vous appelez Frank dans votre livre Les rêves de mon père, qui buvait du whisky dans un vieux pot de confiture, ce poète que vous alliez visiter parfois, vous a dit juste avant votre départ de Hawaii pour l'Université Colombia, vous a dit, je le cite tel que vous le rapportez:
Comprends une chose mon garçon. Ils vont te donner un grand bureau et te dire que tu fais honneur à ta race. Jusqu'à ce que tu veuilles vraiment commencer à diriger les choses, et là ils tireront sur la chaîne et te feront savoir que tu es peut-être un nègre bien dressé, bien payé, mais que cela n'empêche pas que tu sois un nègre.
Ma question, M. le président : le fait que ce bureau qu'ils vous donnent aujourd'hui soit ovale, change-t-il quelque chose à l'avertissement de votre vieil ami le poète?
Vous lui aviez demandé ceci : Es-tu en train de me dire, Frank, que je ne devrais pas aller à l'université?
Non, vous a-t-il répondu. Je te dis au contraire d'y aller, mais de garder les yeux ouverts.
Je n'ai pas de question là dessus, M. le président.
Pierre Foglia
La Presse

7 choses que vous devez savoir (ou pas) sur moi.

Réponse au tag de La luciole, et vu que je voulais vous parler de certaines choses difficilement avouables, disons que je vais faire une pierre, deux coups.

- J’ai passé le week-end dans un Relais & Château 5 étoiles aux frais de ma banque ! Oui mes demoiselles et mes dames ! J’étais invitée-euh ! Bon, ok, j’y étais pour travailler aussi, mais bon, quand même ! (pour les curieuses, c’est par ici le Manoir Hovey)

- J’ai réussi à critiquer la cuisine, il faut dire que j’ai été élevé ces dernières années à un niveau de perfection en la matière, que je me dois de dire un petit quelque chose (surtout quand les cuisiniers ne sont pas mes amis). Ma plus grosse critique étant que j’ai trouvé les plats servis trop tièdes. Déçue, déçue, déçue…

- Je n’ai même pas profité de la baignoire à remous ! Pas le temps ! Rhhôôôô qu’est-ce que j’ai honte !

- Je crois que j’ai seulement compris 40% de la conférence du vendredi soir…

- Maintenant que je sais que les plats à prix majorés étaient payés par la banque, je me dis que j’aurais peut-être dû me laisser tenter par le foie gras poêlé…

- J’aurais dû prévoir de plus beaux habits, car souper en jean (beau hein quand même) et débardeur/gilet long en laine, ce n’était pas trop la classe, voire, la honte (très bien assumée par ailleurs, donc « double honte »)

- J’ai allumé la cheminée de la chambre, juste pour le fun. C’est pas bien…

Allez-y, lynchez-moi maintenant !

Et ça faisait euhhhh 12 ans, je crois… que je n’avais pas glissé. Alors avec ma copine Kapapeurdufroimédesaïmon, on s’est dit que ce serait bien d’aller glisser sur nos petons, comme dans l’bon vieux temps, celui où l’on avait moins de vingt ans.
Dimanche, après les crêpes au sirop d’érable, on s’est dirigé sous le soleil vers la patinoire extérieure du parc Lafontaine, excitées comme des puces.

On a eu peur :
- quand on a vu la queue pour louer les patins (queue qui n’avançait pas),
- quand on a vu qu’il serait fort probable qu’on soit obligé de patiner avec des patins de hockey (on veut des patins artistiques, sinon comment allons nous faire des triples axels ?),
- quand finalement on eu des patins artistiques avec la petite griffe au bout, mais putaiiiing que ça serre les pieds,
- quand on a commencé à marcher avec et qu’on a manqué de se casser la gueule 15 fois avant même d’être sur la patinoire (mais qu’est-ce qu’on fout làààà !!!),
- quand on s’est dit que merde alors, il n’y a pas de rebord pour se tenir sur le petit lac gelé (mais comment on va faiiiiire, un hoOOommme silvouplééééé !!!),
- quand on a commencé à marcher (il n’y a pas meilleur mot) sur la glace et qu'on se disait que ce n'était vraiment pas comme le vélo (comment ça marche déjà ?)
- quand au bout de 3 minutes on avait un mal de tibia et de pieds épouvantables (j’étais tendue des pieds), et qu'on n'osait pas se dire que si ça continuait comme ça, on faisait juste un tour pour la forme (ou l'orgueil) et qu'on rentrait fissa.

Puis… on s’est pris par la main, on a retrouvé petit à petit la cadence, on s’est détendu, et kssssssssss kssssssssss kssssssssss kssssssssssssss rythmé de blabla blabla hi hi hi ho ho ho putaiiiing fait gaffe y’a une crevasse ! blablablabla kssssssssssss kssssssssssssss mmmmm t'as vu l'beau gars là ! merde il a une poussette au bout des mains, c'est toujours pareil ! ksssssss ksssssssss kssssss ksssssss et ce pendant une heure et demie sans jamais au grand jamais se retrouver les fesses par terre.


Comme quoi, il y a des acquis qu’on ne perd pas, il suffit de se détendre les orteils, et tout glisse… tranquillement…. Je ne vous mentirai pas en vous disant que je n’ai pas failli tomber à un moment donné, en fait, à la toute fin, au moment de monter les escaliers de bois pour rejoindre le vestiaire. J’ai fait comme dans les dessins animés zit zit zit zit zit zit zit zit zit zit zit zit et je ne sais par quel miracle je ne suis pas tombée.

Regardez comment je suis fière
!




Je crois que je vais m’offrir une paire de patins d’occasion, question de véritablement profiter des plaisirs de l’hiver. Sans la semelle verte fluo par contre, j'aime pas trop le vert.

Merci pour tous vos souhaits d’anniversaire. C’est d’autant plus touchant que pour les trois quarts d’entre vous, je ne vous ai jamais bécoté pour de vrai. Comme cadeau de remerciement, voici ma trogne à J+1 à l’aube de mes 30 ans, avec ma copine déguisée pour l’occasion (anonymat oblige).

Faut que je fasse quelque chose pour mes sourcils...

Un dernier mot, mais pas des moindres : Bienvenue Solal, j'ai hâte de t'offrir un michoko (j'ai pas meilleur geste d'amour à offrir !)


Qu’est-ce que vous êtes curieuses alors, c’est pas possible ça ! C’est pas parce que j’étale ma vie sur le net que vous devez savoir comment se sont passées mes vacances nanméo !
En plus, z’allez être déçues, j’ai pas que des belles choses à dire.

Certes, c’était Nöyel, j’étais dans ma famille après 4 années d’absence lors de cette mémorable fête. J’ai mangé plus que de raison du foie de canard gavé (ne l’oublions pas), bu avec et sans raison différents vins, champagne et clairette, je me suis rassasiée de fromages et de charcuteries, j’ai croqué dans plusieurs galettes, pognes et autres plaisirs sucrés. Bo-nheur !
Le ventre de ma sœur était tendu et faisait de belles petites vagues, vagues sans nom pour l’instant. J’ai été submergée de cadeaux, même qu’ils avaient tous mon nom dessus. Il faisait beau, il faisait chaud (Bon Dieu qu’il fait chaud en Europe ! Il y a même encore du vert un peu partout et des feuilles sur les arbres, j’avais oublié ce qu’était que le printemps didonque). Et j’ai pu regarder plein d’épisodes d’un dîner presque parfait. Pour vous dire à quel point c’était d’la balle.

Tout ça, c’était bien, c’était chouette, même l’avion il était bien, quoiqu’en retard pour aller magasiner sur Carnaby street.

Mais le reste… le reste… Arrrrfff, je ne trouve même pas les mots pour vous l’expliquer. Je crois que je perds l’habitude de plusieurs choses, comme le fait que dans ma famille ça se coupe sans arrêt la parole et que c’est fatiguant parce que jamais jamais tu es bien certain que ton idée a été entendue jusqu’au bout. A-t-elle seulement été entendue ? Et puis, qu’est-ce qu’ils sont chiants !!! Oui oui, n’ayons pas peur des mots, ma famille est chiante. Ça se prend la tête pour des couneries, ça tergiverse dans tous les sens pour des broutilles, et ça me gonfle vous pouvez pas savoir ! Pis qu’est-ce que je m’ennuie !!! Je m’ennuie moins à 7000 km d’eux je crois, seule avec Saïmon.
Ce qui me double-gonfle là-dedans, c’est que tout de même, parce qu’ils sont imparfaits et que je les aime, bin disons qu’ils sont quand même ma priorité quand j’y suis. Résultat, c’est à peine si j’arrive à passer quelques heures avec mes amis, de peur de me prendre des réflexions (que je me prends de toute façon, quoi que je fasse, par ma charmante mère adorée que j’aime quand même). J’vous l’dis moi, si dans 4 ans ils sont encore auprès de moi après le peu de temps que je leur consacre, je me mets à jouer au loto tellement je serai chanceuse.

En parlant d’amis, il y en a une d’entre elles qui figurez-vous, vient tout juste d’atterrir sur mon île. Ouais, là là. C’est la toute première, la seule et l’unique, qui ose, entendez-vous, qui ose venir me rendre visite en plein cœur de l’hiver québécois ! En v’là une vraie ! Une qui n’a pas peur des mots « blizzard », « tempête », « 30cm de neige » et « après-skis ». Ahhh j’suis contente quand même… C’est ma plus ancienne et fidèle amie, même si on ne sait plus grand-chose de notre vie intime depuis pas mal d’années parce que v’là quoi… on habitait loin. D’ailleurs, en y pensant, on n’a jamais habité vraiment proche… Elle va être là 3 semaines (dediouuu 3 semaines !), et même que du coup, ben quand je vais me réveiller samedi matin pour mon premier jour du commencement de ma trentaine, ben elle sera là pour partager mes crêpes au sirop d’érable ! Et puis ma copine, je sais que je vais pouvoir l’emmener faire plein de trucs que j’aime comme euh j’sais pas moi, voir des courts métrages, manger du ragoût de boulettes à la binerie, essayer de faire du patin à glace dans le parc Lafontaine et se prendre la honte de notre vie, s’extasier devant des cup-cakes… J’espère juste qu’elle va, ne serait-ce qu’un peu, aimer Saïmon-le-boulet. Parce que les chats, elle ne les aime pas trop. Nan, c’est pas vrai, elle en a peur en fait. Mais Saïmon, lui, il a pas trop peur des gens (passé 20 min), et qu’est-ce qu’il me colle depuis mon retour ! Ça va que son poil est doux et qu’il est choupi tout plein parce que sinon j’en ferai une peluche, c’est plus indépendant.

Pis vous, votre Nöyel en famille ? C’était bien ?
Y’a pas de raison qu’il n’y ait que moi qui passe pour une peau de vache…

Je marche !


Ça y est, elle est déjà terminée.
Je l’aimais bien moi l’année 2008.
Je suis même un peu triste qu’elle soit enterrée.

En fait non… elle n’est pas enterrée. En tout cas, pas pour moi.
Pour moi, 2008 est l’année de ma renaissance. Et je ne dois jamais l’oublier, comme je n’oublie pas 2007 et sa batterie de casseroles.

J’ai bientôt de nouveau un an.
Je marche maintenant ! Toute seule !
Il faut me voir m’élancer sur la pointe des pieds, les bras en l’air, et la banane en guise de sourire édenté.
Je me dis que bientôt je pourrai réapprendre à faire du vélo et filer cheveux aux vents... oui, à tous les vents !

Je ne souhaite donc rien de plus ou de mieux pour 2009. Je ne fais aucune résolution, comme à mon habitude. Je n’aime pas ça, je trouve que ça ne sert à rien.
Car je sais qu’une année ne se fait pas dans les 10 premiers jours de janvier, mais qu’elle se fait chaque matin, chaque heure, et seulement dans la capacité à vivre au présent.
Je vous souhaite un chouette présent. Tout le temps ! Longtemps !

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