Je viens de recevoir une demande expresse me demandant de poser ici quelques mots.
Je veux bien mais je suis occupée moi madame ! Un peu trop ces temps-ci d'ailleurs. Mais je ne m'en plains pas, c'est mieux que de faire du zapping. Sauf que... et bien je n'ai plus vraiment le temps d'écrire, ni même de me faire une manucure.
Bon d'accord, c'est faux, je trouve toujours le temps quand je veux. Pour dire la vérité, je n'ai plus vraiment d'états d'âmes ces derniers temps, ma tête va bien. Et qui dit pas d'états d'âmes dit que les mots restent dans le dico. Mais ne vous inquiétez pas, d'ici dix jours les anglais vont débarquer et je vais de nouveau me poser des milliards de questions existentielles comme : "Pourquoi ma frange pousse si vite ? c'est fatiguant à la fin !"
Mais je pense à vous. Oui oui, je vous le jure. D'ailleurs, alors que cette fantômette, plus connue sous le nom de Casprincesse, me demandait d'étaler ici ma verve, je vous bidouillais une petite surprise. Avant d'aller cliquer sur l'écran que vous voyez ci-bas, je vous demanderais de bien vouloir me lire (question de respect, non mais oh !).
Bon, alors.
Par où commencer...
Oui, c'est ça, le vendredi 15 mai 2009.
Il faisait beau, il faisait chaud à Montréal. Une journée ma-gni-fique ! Surtout que quelques jours plus tôt on avait eu une sorte de tempête de pluie, froide et venteuse brrrrrrr... Donc là, vendredi, ça avait le goût du bonheur de sentir ce soleil sur notre peau, de respirer le lilas, et de regarder la verdure. Alors que j'attendais le bus pour me rendre au métro, je discutais justement de ça avec le vieux monsieur. On était heureux du soleil vous voyez. Oui, vous devez me comprendre je pense... Donc je monte dans le bus, avec mon gros sac de voyageuse sur le dos, celui qui me suit de partout, tout le temps, et qui porte avec lui de merveilleux souvenirs. Trois arrêts plus loin, quelques personnes montent, dont un gars, classe bobo. Tout à fait mon genre. Cheveux noirs frisés, pantalon noir de ville, chemise blanche légèrement négligée, ouverte un peu, je pense même qu'il était légèrement débraillé. Il a une sacoche noire et dans ses mains (seeees maiiiins !!!) un cahier de pages blanches. Il s'installe au fond du bus. Moi je suis devant. Je mets mes écouteurs, il fait beau (je l'ai déjà dit, je sais, mais il y a des jours comme ça où tu te le dis dans ta tête toutes les 10 minutes tellement c'est bon, alors il n'y a pas de raison que vous ne subissiez pas la même chose). Je le regarde un peu, il a l'air très absorbé par son cahier, mais il tapote avec ses doigts. Nerveux peut être. J'ai du Bob Marley dans les oreilles, ça chatouille.
Nous sommes au métro, presque tout le monde descend. Lui aussi. Sur le quai du métro, je me pose près de lui, je suis dans ma tête, c'est toujours comme ça avec la musique, elle envahit mon cerveau, mon corps, je suis dans ma bulle, et observe. Je me fais mon cinéma.
La rame arrive, je monte dans le même wagon, nous sommes face à face, lui assis, moi debout, le sac accoté contre la porte qui reste toujours fermée. Bran Van 3000 chante drinking in L.A. Je bats la mesure avec mes pieds, je dois même me tortiller un peu, j'augmente le son. Plus fort, plus fort, plus fort. Je le regarde. Il est complètement pris par son cahier. Il tapote avec ses doigts sur ses cuisses. Il révise du piano. Il a vraiment de belles mains, pas pour rien qu'il est pianiste. Il me fait de l'effet cet inconnu. C'est rare de ma part d'être vraiment attirée. Je me demande si je ne lui donnerais pas mon adresse e-mail. Comme ça. Mais il ne me regarde pas. Il s'en fout, seul les notes comptent. Je n'ai même pas un stylo sur moi. Zut. Ah bin il part. Moi c'est deux stations plus loin.
J'arrive dans le Vieux. Je précise : le vieux Montréal (on ne sait jamais ce que vous pouvez avoir dans la tête). J'ai l'air d'une touriste avec mon sac de randonneuse. Peut-être, mais moi je sais où je vais. Du moins presque, il me faut un bureau de change. Et manger. J'ai faim. Je trouve tout ça dans le Vieux. Je trouve même du premier coup le bureau de Marie. On mange un peu, on papote, je fais waooow devant sa fenêtre, puis on s'en va vers le stationnement. On embarque, on branche notre ami le GPS, et zou, roule ma poule. On parle, on parle. Il fait beau. D'un coup, un petit silence. Et moi, j'ai un courant d'air qui me passe par la tête. Je me mets à crier : "Youhhhouuuu !!!!!".
Marie sursaute. Zut, je lui ai fait peur. Bin, je suis contente, on s'en va à Newwww Yoork !!!
On fait quelques centaines de kilomètres. Je conduis. Un autre petit silence. Et Marie dit : "Youuuuhouuuu !!!!" Je sursaute. Elle est contente, on s'en va à Newwww Yooooork !!!
Voilà, maintenant, vous pouvez regarder la vidéo et comprendre pourquoi nous sommes des youhouistes.
Je veux bien mais je suis occupée moi madame ! Un peu trop ces temps-ci d'ailleurs. Mais je ne m'en plains pas, c'est mieux que de faire du zapping. Sauf que... et bien je n'ai plus vraiment le temps d'écrire, ni même de me faire une manucure.
Bon d'accord, c'est faux, je trouve toujours le temps quand je veux. Pour dire la vérité, je n'ai plus vraiment d'états d'âmes ces derniers temps, ma tête va bien. Et qui dit pas d'états d'âmes dit que les mots restent dans le dico. Mais ne vous inquiétez pas, d'ici dix jours les anglais vont débarquer et je vais de nouveau me poser des milliards de questions existentielles comme : "Pourquoi ma frange pousse si vite ? c'est fatiguant à la fin !"
Mais je pense à vous. Oui oui, je vous le jure. D'ailleurs, alors que cette fantômette, plus connue sous le nom de Casprincesse, me demandait d'étaler ici ma verve, je vous bidouillais une petite surprise. Avant d'aller cliquer sur l'écran que vous voyez ci-bas, je vous demanderais de bien vouloir me lire (question de respect, non mais oh !).
Bon, alors.
Par où commencer...
Oui, c'est ça, le vendredi 15 mai 2009.
Il faisait beau, il faisait chaud à Montréal. Une journée ma-gni-fique ! Surtout que quelques jours plus tôt on avait eu une sorte de tempête de pluie, froide et venteuse brrrrrrr... Donc là, vendredi, ça avait le goût du bonheur de sentir ce soleil sur notre peau, de respirer le lilas, et de regarder la verdure. Alors que j'attendais le bus pour me rendre au métro, je discutais justement de ça avec le vieux monsieur. On était heureux du soleil vous voyez. Oui, vous devez me comprendre je pense... Donc je monte dans le bus, avec mon gros sac de voyageuse sur le dos, celui qui me suit de partout, tout le temps, et qui porte avec lui de merveilleux souvenirs. Trois arrêts plus loin, quelques personnes montent, dont un gars, classe bobo. Tout à fait mon genre. Cheveux noirs frisés, pantalon noir de ville, chemise blanche légèrement négligée, ouverte un peu, je pense même qu'il était légèrement débraillé. Il a une sacoche noire et dans ses mains (seeees maiiiins !!!) un cahier de pages blanches. Il s'installe au fond du bus. Moi je suis devant. Je mets mes écouteurs, il fait beau (je l'ai déjà dit, je sais, mais il y a des jours comme ça où tu te le dis dans ta tête toutes les 10 minutes tellement c'est bon, alors il n'y a pas de raison que vous ne subissiez pas la même chose). Je le regarde un peu, il a l'air très absorbé par son cahier, mais il tapote avec ses doigts. Nerveux peut être. J'ai du Bob Marley dans les oreilles, ça chatouille.
Nous sommes au métro, presque tout le monde descend. Lui aussi. Sur le quai du métro, je me pose près de lui, je suis dans ma tête, c'est toujours comme ça avec la musique, elle envahit mon cerveau, mon corps, je suis dans ma bulle, et observe. Je me fais mon cinéma.
La rame arrive, je monte dans le même wagon, nous sommes face à face, lui assis, moi debout, le sac accoté contre la porte qui reste toujours fermée. Bran Van 3000 chante drinking in L.A. Je bats la mesure avec mes pieds, je dois même me tortiller un peu, j'augmente le son. Plus fort, plus fort, plus fort. Je le regarde. Il est complètement pris par son cahier. Il tapote avec ses doigts sur ses cuisses. Il révise du piano. Il a vraiment de belles mains, pas pour rien qu'il est pianiste. Il me fait de l'effet cet inconnu. C'est rare de ma part d'être vraiment attirée. Je me demande si je ne lui donnerais pas mon adresse e-mail. Comme ça. Mais il ne me regarde pas. Il s'en fout, seul les notes comptent. Je n'ai même pas un stylo sur moi. Zut. Ah bin il part. Moi c'est deux stations plus loin.
J'arrive dans le Vieux. Je précise : le vieux Montréal (on ne sait jamais ce que vous pouvez avoir dans la tête). J'ai l'air d'une touriste avec mon sac de randonneuse. Peut-être, mais moi je sais où je vais. Du moins presque, il me faut un bureau de change. Et manger. J'ai faim. Je trouve tout ça dans le Vieux. Je trouve même du premier coup le bureau de Marie. On mange un peu, on papote, je fais waooow devant sa fenêtre, puis on s'en va vers le stationnement. On embarque, on branche notre ami le GPS, et zou, roule ma poule. On parle, on parle. Il fait beau. D'un coup, un petit silence. Et moi, j'ai un courant d'air qui me passe par la tête. Je me mets à crier : "Youhhhouuuu !!!!!".
Marie sursaute. Zut, je lui ai fait peur. Bin, je suis contente, on s'en va à Newwww Yoork !!!
On fait quelques centaines de kilomètres. Je conduis. Un autre petit silence. Et Marie dit : "Youuuuhouuuu !!!!" Je sursaute. Elle est contente, on s'en va à Newwww Yooooork !!!
Voilà, maintenant, vous pouvez regarder la vidéo et comprendre pourquoi nous sommes des youhouistes.
Il sera au Québec du 8 au 16 juillet.
Alors que moi je serai en France.
Putain de -M-erde...
J'ai les boules, les boules, les boules...
R.A.V. : Marie-l (Marie et mon homographe, à suivre dans ma liste de blogs ici à gauche) a eu deux minutes pour télécharger ses photos du voyage Grossepommien. Désolée mais ce n'est pas mon cas. Depuis que je suis rentrée je n'ai pas eu une seule soirée de disponible et ne peux le faire depuis mon poste au travail. Peut-être vais-je avoir un peu de temps demain en journée, sinon ce sera pour éventuellement dimanche (si d'autres amis ne me kidnappent pas ma soirée).
Dans 72 heures, j'y serai.
Et cette éternelle chanson ne quitte pas mon cerveau.
Y'a rien à faire, elle reste incrustée comme une vieille tâche de cambouis sur mes Converses rouges.
Vivement d'y être pour l'exorciser.
Start spreading the news,
I'm leaving today
I want to be a part of it
New York, New York
These vagabond shoes,
Are longing to stray
Right through the very heart of it
New York, New York
I want to wake up in a city,
That doesn't sleep
And find I'm king of the hill
Top of the heap
These little town blues,
Are melting away
I'm gonna make a brand new start of it
In old New York
If I can make it there,
I'll make it anywhere
It's up to you
New York, New York
I'm leaving today
I want to be a part of it
New York, New York
These vagabond shoes,
Are longing to stray
Right through the very heart of it
New York, New York
I want to wake up in a city,
That doesn't sleep
And find I'm king of the hill
Top of the heap
These little town blues,
Are melting away
I'm gonna make a brand new start of it
In old New York
If I can make it there,
I'll make it anywhere
It's up to you
New York, New York
Le printemps rend les montréalais un peu foufou, c'est à cause de la vitamine D qui explose dans nos corps.
Pour que tu comprennes bien, ohhh toi française !!! qui ne vit pas aussi intensément notre printemps (vient pas râler, tu n'as pas nos hivers... non c'est pas pareil, n'essaies même pas... j'ai dit NON), voici un exemple.
Savoure. Siffle. Ris un peu du montage à trois centimes d'anciens francs. Trémousses-toi sur ta chaise de bureau ou dans ta cuisine. Et sers toi un petit rhum.
uuuUUUuuuuUUUuuuuuuuuuUUUuuuUUuuUUUUUuuuuUUUu
uuuuUUuuuUUUuuuuuuUUuuuuUUuuuuuuuUUUUUuuuuUUUU
uuUUUUUuuuuUUUUUuuuuuuu
Pour que tu comprennes bien, ohhh toi française !!! qui ne vit pas aussi intensément notre printemps (vient pas râler, tu n'as pas nos hivers... non c'est pas pareil, n'essaies même pas... j'ai dit NON), voici un exemple.
Savoure. Siffle. Ris un peu du montage à trois centimes d'anciens francs. Trémousses-toi sur ta chaise de bureau ou dans ta cuisine. Et sers toi un petit rhum.
uuuUUUuuuuUUUuuuuuuuuuUUUuuuUUuuUUUUUuuuuUUUu
uuuuUUuuuUUUuuuuuuUUuuuuUUuuuuuuuUUUUUuuuuUUUU
uuUUUUUuuuuUUUUUuuuuuuu
30 happy places and faces from 33mag on Vimeo.
R.A.V. : La morue qui est en moi continue de sévir. Dimanche, je faisais ma maligne face à une copine trimballant sa croûte en lui disant "Ouin bin moi d'abord, dès que le printemps arrive, c'est fini, je n'ai plus de feu sauvage qui me gâche mon sourire. Ouin-in d'abord. Je suis tranquille pour six mois maintenant". Bin prends-toi ça morue ! Un chouette feu sauvage dès le lendemain ! Et le pire dans tout ça, c'est que depuis une semaine j'avais en ma possession le sésame pour me procurer la pilule Valtrex (le truc soit disant magique qui anéantit le machin juste en la gobant d'un coup sec), et bien entendu, morue comme je suis, je n'étais pas allé la chercher à la pharmacie. Donc je récapitule : Mandy fait sa maligne devant sa copine, se chope la galle le lendemain soir à 22h30, n'a pas sa pilule miracle, et les pharmacies sont fermées. Mais Mandy a plus d'un tour dans son sac. Ou une bonne étoile, c'est plus juste. Ce matin, elle appelle son dentiste qui charcute à 6 mètres de son bureau, pour lui dire "Ahhhh bin nooon ! Vous ne me verrez pas demain matin ! C'pas possible, j'ai un feu sauvage. Vous voulez pas voir ça, ni le toucher, ni le faire craqueler. C'est cooon hein ? Allez à la revoyure !" Mais le dentiste il me répond : "Ah bin venez donc cette après-midi, je vais vous brûler le truc au laser en 5 minutes. Tu vas voir c'est magique, pif paf boum, avec ma baguette, je vais te guérir la chose". Il m'a scotché le type. Alors pendant la pause lunch, avec ma bouche en coeur sauvage, j'ai filé à la pharmacie pour m'acheter le Darth Valtrex, je me suis enfilé les pilules, et à 14h, entre deux coups de fil, je me suis fait laserifier le méchant. Ah non, j'te l'dis moi, j'ai attaqué sévère pour ne pas me prendre la honte devant ma copine. Et avoir un beau sourire la semaine prochaine devant la statue de la liberté. Et peut-être aussi faire comme si de rien n'était ce week-end face à M'ssieur brocoli.
La vitamine D tu vois, est une vitamine liposoluble (soluble dans les graisses) synthétisée dans l'organisme humain à partir d'un dérivé du cholestérol sous l'action des rayonnements UV de la lumière.
Attends, pas la peine de relire 10 fois la phrase, laisse-moi te l’expliquer : d’abord, si tu veux que la fameuse vitamine elle se dissout comme il faut dans ton ti’corps afin d’en bénéficier correctement, vaut mieux être pourvue de gras et de cholestérol, pas comme les filles des défilés ou de ELLE magazine. Une fille normale en fait. Comme ça, grâce au soleil que tu aimes tant et qui te le rend bien, il va faire en sorte que la vitamine soit active tu vois, et ce qui est formidable avec elle, c’est qu’elle est géniale pour absorber le calcium et le phosphore pour avoir des os de qualité supérieure (ce qui peut être bien pratique quand tu te casses la figure en vélo). C’est d’autant plus important quand tu es un minus de la vie parce que sinon tu peux devenir rachitique. Et c’est là que je me dis que le fait d’avoir été élevée dans les montagnes, où le soleil se lève plus tard et se couche plus tôt qu’en rase campagne, à l’ombre d’un grand frère et d’une petite sœur, ça a failli avoir raison de moi. Tu vois, c’est limite. Encore un peu j’étais dedans. Mais bon, j’ai été chanceuse, parce que malgré les montagnes, on avait beaucoup de soleil quand même, presque 300 jours par an qu’ils disaient dans la publicité à l’époque. Oui je sais, je fais des jalouses. En même temps, c’était de la pub. Mais assez vraie en fait.
La vitamine D, elle n’est pas seulement bonne pour tes os. Parait qu’elle ferait du bien pour éviter d’avoir le cancer que tu auras certainement un jour quand même, mais dans longtemps (on va se laisser quelques années de bonheur avant). Pis elle pourrait t’empêcher d’avoir des maladies cardio-vasculaires, la sclérose en plaques, le diabète…
Lorsque tu es en carence de vitamine D (donc en hiver, parce que tu es couverte de la tête aux pieds et que tu te caches des rayons du soleil –mais surtout du vent- parce que même pas ils te réchauffent les couillons), ça te provoque une faiblesse et des douleurs musculaires ou encore de la fatigue et, à un stade plus avancé, une ostéomalacie (si tu veux savoir ce que c’est, travaille un peu et va chercher dans wiki, déjà que je te mâche tout le travail, faudrait pas pousser mémé dans les orties).
Et c’est pour ça qu’on est tellement content quand on peut mettre nos bras et nos visages au soleil, on sent que la vitamine D fait son travail, on est moins fatigué, et ça, c’est quand même pas mal équivalent à du bonheur en barre de chocolat 70% de cacao.
Donc tout ça pour te dire qu’il y a du soleil et que ça me rend bien. Heureuse et tout. Il fallait que je te l’explique, tout bien comme il faut pour que tu comprennes bien. Je crois que là j’ai réussi à ne pas t’embrouiller le cerveau.
Et puis maintenant, c’est génialissime, je sais comment contrer ma carence hivernale en vitamine D : prendre de l’huile de flétan. Ou de l’huile de carpe. Super.
On en trouve où ?
R.A.V. (Rien À Voir – ou presque, c’est toi qui décides) : je crois qu’on m’a traité de mini wheats hier. C’est à cause du côté givré. J’aime l’idée.
Attends, pas la peine de relire 10 fois la phrase, laisse-moi te l’expliquer : d’abord, si tu veux que la fameuse vitamine elle se dissout comme il faut dans ton ti’corps afin d’en bénéficier correctement, vaut mieux être pourvue de gras et de cholestérol, pas comme les filles des défilés ou de ELLE magazine. Une fille normale en fait. Comme ça, grâce au soleil que tu aimes tant et qui te le rend bien, il va faire en sorte que la vitamine soit active tu vois, et ce qui est formidable avec elle, c’est qu’elle est géniale pour absorber le calcium et le phosphore pour avoir des os de qualité supérieure (ce qui peut être bien pratique quand tu te casses la figure en vélo). C’est d’autant plus important quand tu es un minus de la vie parce que sinon tu peux devenir rachitique. Et c’est là que je me dis que le fait d’avoir été élevée dans les montagnes, où le soleil se lève plus tard et se couche plus tôt qu’en rase campagne, à l’ombre d’un grand frère et d’une petite sœur, ça a failli avoir raison de moi. Tu vois, c’est limite. Encore un peu j’étais dedans. Mais bon, j’ai été chanceuse, parce que malgré les montagnes, on avait beaucoup de soleil quand même, presque 300 jours par an qu’ils disaient dans la publicité à l’époque. Oui je sais, je fais des jalouses. En même temps, c’était de la pub. Mais assez vraie en fait.
La vitamine D, elle n’est pas seulement bonne pour tes os. Parait qu’elle ferait du bien pour éviter d’avoir le cancer que tu auras certainement un jour quand même, mais dans longtemps (on va se laisser quelques années de bonheur avant). Pis elle pourrait t’empêcher d’avoir des maladies cardio-vasculaires, la sclérose en plaques, le diabète…
Lorsque tu es en carence de vitamine D (donc en hiver, parce que tu es couverte de la tête aux pieds et que tu te caches des rayons du soleil –mais surtout du vent- parce que même pas ils te réchauffent les couillons), ça te provoque une faiblesse et des douleurs musculaires ou encore de la fatigue et, à un stade plus avancé, une ostéomalacie (si tu veux savoir ce que c’est, travaille un peu et va chercher dans wiki, déjà que je te mâche tout le travail, faudrait pas pousser mémé dans les orties).
Et c’est pour ça qu’on est tellement content quand on peut mettre nos bras et nos visages au soleil, on sent que la vitamine D fait son travail, on est moins fatigué, et ça, c’est quand même pas mal équivalent à du bonheur en barre de chocolat 70% de cacao.
Donc tout ça pour te dire qu’il y a du soleil et que ça me rend bien. Heureuse et tout. Il fallait que je te l’explique, tout bien comme il faut pour que tu comprennes bien. Je crois que là j’ai réussi à ne pas t’embrouiller le cerveau.
Et puis maintenant, c’est génialissime, je sais comment contrer ma carence hivernale en vitamine D : prendre de l’huile de flétan. Ou de l’huile de carpe. Super.
On en trouve où ?
R.A.V. (Rien À Voir – ou presque, c’est toi qui décides) : je crois qu’on m’a traité de mini wheats hier. C’est à cause du côté givré. J’aime l’idée.
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