Premier vrai jour de voyage après mon arrivée en terre moyen-orientale pour certains, proche-orientale pour d'autres.
Je me réveille après une nuit au fin fond des profondeurs du décalage horaire. Je ne sais pas quelle heure il est, je me rappelle juste être à Beyrouth, et que Casp m'a forcée la veille à aller rejoindre les bras de Morphée. Je n'ai pas dû trop résister, les yeux mi-clos mais la langue toujours bien pendue.
J'apprends qu'il est plus de 10h, presque 11 même.
Il pleut. Pas trop. Beaucoup. Plus. On ne sait plus, c'est toujours à verse ici.
On déjeune et partons, bottes de pluie aux pieds, sacs de randonnée au dos, à la recherche d'un premier "service" (taxi à partager). Après quelques courses en ville d'avant départ et mon premier manouchi au zaatar, nous voilà à la recherche, dans un quartier spécifique, d'un autre service plus spécial cette fois-ci. Il nous faut une plaque d'immatriculation et un chauffeur syrien. On trouve, Casp négocie le tarif, on part. Après des interrogations, des incompréhensions et un demi-tour, nous prenons la route de Damas, avec deux passagers de plus dans l'auto et la peur d'un troisième (ouff, ce n'était qu'un dentier qui était oublié, ça prend moins de place et ça crie moins fort qu'un enfant de 8 ans). La route est sinueuse, elle ressemble à un torrent, on croise une pistacherie. Mais qu'est-ce que c'est exactement une pistacherie ? On n'en sait rien, mais on se le demande.
Il fait nuit lorsque nous arrivons à Damas. Il ne pleut pas mais il a plu.
Après le dépôt des bagages à l'hôtel, on file dans la vieille ville.
On déjeune et partons, bottes de pluie aux pieds, sacs de randonnée au dos, à la recherche d'un premier "service" (taxi à partager). Après quelques courses en ville d'avant départ et mon premier manouchi au zaatar, nous voilà à la recherche, dans un quartier spécifique, d'un autre service plus spécial cette fois-ci. Il nous faut une plaque d'immatriculation et un chauffeur syrien. On trouve, Casp négocie le tarif, on part. Après des interrogations, des incompréhensions et un demi-tour, nous prenons la route de Damas, avec deux passagers de plus dans l'auto et la peur d'un troisième (ouff, ce n'était qu'un dentier qui était oublié, ça prend moins de place et ça crie moins fort qu'un enfant de 8 ans). La route est sinueuse, elle ressemble à un torrent, on croise une pistacherie. Mais qu'est-ce que c'est exactement une pistacherie ? On n'en sait rien, mais on se le demande.
Il fait nuit lorsque nous arrivons à Damas. Il ne pleut pas mais il a plu.
Après le dépôt des bagages à l'hôtel, on file dans la vieille ville.
Nous sommes vendredi, jour de congé pour les musulmans. Les fidèles sortent de la mosquée et mangent une crème glacée. Il a peu de monde dans le souk, presque toutes les boutiques sont fermées. À la sortie du souk couvert, des colonnes romaines nous amènent tout droit à la fameuse mosquée des Omeyyades. Ça ne va pas ensemble dans ma tête, et pourtant, c'est là depuis des siècles, l'un à côté de l'autre.
On continue notre balade, puis Casp m'emmène dans un restaurant, fort charmant : nous sommes dans un patio superbe, comme dans mes souvenirs de palais andalous, avec de la fausse et de la vraie verdure. Les serveurs sont encore syriens, c'est pas si mal. Même que les clients sont des locaux, plutôt bon signe. Ça sent bon, tout le monde fume le narguilé, sauf les enfants, j'en conviens. On mange, c'est bon. Ne pouvant pas assouvir mon alcoolisme dans cet établissement, je fais donc comme tout le monde : je commande un narguilé. Un petit groupe de musique live joue de la musique. Les gens se mettent à taper des mains en suivant le rythme lorsqu'il reconnaissent l'air, les plus jeunes enfants sont debout sur les tables à danser. Ça chante même un peu. C'est bien, c'est bon d'être ici. Il y a peut-être quelque chose dans cette fumée de narguilé qui nous rend stone, qui apaise.
Nous partons. Les rues sont désertes, les lampadaires nous offrent une lumière tamisée rayonnant sur les pavés mouillés. En face de la mosquée, un vendeur de pop corn avec sa machine qui doit dater des 60's. Je veux prendre ça en photo, mais des touristes y ont déjà pensé. Lorsqu'ils finissent, c'est un papa qui s'arrête pour faire plaisir à ses enfants. C'est long, c'est long, je veux ma photo. J'abandonne. Je vois une ruelle aux lampadaires rouges. Trop chic, trop glauque, sais plus, trop beau. Clic.
Casp me dit "Viiiiiiiiite, c'est bon !!!". Je redescends un peu la rue.
Cadre.
Clic.
Cadre.
Clic.
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Ooooooooooooooh................
Pitin que c'est beau....... J'en doutais pas hein que tu ramènerai de belles images.... Je dis waouh, j'ai envie de voyagermoi là maintenant, marre de rester sans arrêt sur Paris, zut alors, nous aussi on va aller lui rendre visite nan mais ;-)))))))
Bisous ma belle et bon courage pour la reprise pas facile
sev(nanie) a dit…
6 janvier 2010 à 05:08
Je sens que je vais aimer faire ce voyage avec toi. Merci pour ce bout de dépaysement matinal. Et vivement la suite ! Bises
une fille et la toile a dit…
6 janvier 2010 à 07:40
Je lis.... et je savoure... :)
Mon Ti-Chez-Moi a dit…
6 janvier 2010 à 09:23
Et dire que je te cherchais partout! Merci de m'avoir écrit de là-bas. Je me disais, aussi, le mail avait un petit parfum de je ne sais quoi quand je l'ai ouvert.
Gros becs
cherrybee a dit…
6 janvier 2010 à 12:20
bonne annee Mandy ! qu'elle soit remplie de Michokos ;) mais surtout de voyages, de recits de voyage (elles sont ou les autres photos ? je suis curieuse de voir la suite !)et de la bella vida, pourquoi pas dans de nouveaux bras
bizzzzzs toutes neuves de 2010
shalimar a dit…
7 janvier 2010 à 17:31
C'est beau, c'est anachronique, c'est depaysant. Et cette lumiere est magnifique.
J'aime les belles photos et celle-ci en fait partie. J'ai hate de voir les autres :)
Kisses chauds et sucres
babycadum a dit…
9 janvier 2010 à 11:00
Un très Joyeux Anniversaire... fallait ben que tout le monde le sache :D !!!! :D :P
BONNE FÊTE MA BELLLE !!!! (bien hâte d'aller souper ensemble)
Mon Ti-Chez-Moi a dit…
10 janvier 2010 à 09:45